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Preuve que le cyclisme devient peu à peu plus humain ? En tous cas, voilà un braquet que l'on n'avait pas l'habitude de voir dans les pelotons professionnels il y a quelques années.
Certes, Jérémy Roy ne fait pas partie des purs grimpeurs du peloton, mais quand même, il avance à une allure que même les meilleurs cyclosportifs ne pourraient tenir. Et pourtant, pour cette étape du 23 juillet entre Saint Gaudens et le Pla d'Adet, il a utilisé un braquet de 36x28 !
Un braquet qui ne s'explique sans doute pas qu'en raison de son échappée de la veille.

Cela fait longtemps que j'ai remarqué que Strava, lorsqu'il n'utilise que les données du GPS d'un smartphone, surévalue largement le dénivelé réalisé lors d'une sortie.
Lors de ma sortie de 220kms entre Toulouse et Perpignan, Strava m'indiquait un flatteur 2573m de dénivelé alors que l'altimètre barométrique de mon Polar se contentait de 1695m, soit une différence de 51.8% !

Strava n'est donc pas directement en cause, mais plutôt le manque de précision des puces GPS.

A l'occasion du stage de la FDJ, j'ai enfin pu avoir un réel comparatif avec Jérémy Roy, Alexandre Geniez et Thibaut Pinot, 3 coureurs que je suis et qui ont fait exactement la même sortie.

Pour le 300ième article de Matos Vélo, voici l'interview de Jérémy Roy, coureur de la FDJ depuis 2003.

Un coureur de 29 ans, qui même s'il est professionnel depuis 2003, ne pratique son métier à 100% que depuis 2008, année où il a été diplômé Ingenieur en Génie Mécanique et Automatique de l'Insa de Rennes (grade Master). De 2003 à 2008, malgré son statut de coureur professionnel, Jérémy devait donc concilier études et cyclisme !
Excellent coureur Contre La Montre, Jérémy est aussi passionné de matériel, ce qui lui a fait découvrir Matos Vélo voilà plusieurs mois.
1.86m pour 69kg, un coeur battant à 38 puls au repos et montant à 180, voilà pour les quelques données techniques le concernant. Maintenant, place à l'interview !