Présentation

Pas de packaging définitif lorsque j'ai reçu mon exemplaire, il m'a donc été livré dans une valise !

Mais j'ai tout de même pu avoir des clichés de l'emballage finalisé que vous trouverez ci-dessous. Mais au final, peu importe, on n'achète pas un emballage, mais bien son contenu.

La valise comprend le kit complet, à savoir le compteur GPS, ses supports (déportés ou non), la ceinture pour la fréquence cardiaque ainsi que l'accessoire permettant la détection de la vitesse (par aimant, comme à l'ancienne) et de la cadence de pédalage.

Les mensurations de ce Rox 12.0 SPORT sont très proches du Garmin Edge 1030, son concurrent direct. 120x60x19mm (en comptant le système de fixation) et un poids de 124g. Même poids, mais plus long de 6mm et plus large de 2mm.

Pour rappel, un Garmin Edge 1000 (qui est mon compteur GPS actuel) mesure 112x58x20mm. Pour comparaison, voici quelques photos avec ce Sigma ROX 12.0 SPORT et mon Garmin Edge 1000.

Avant de passer dans le détail toutes les spécifications techniques de ce nouveau compteur GPS, la bonne surprise, son tarif :

200€ de moins que le Garmin Edge 1030. Voilà qui a de quoi séduire... même si sur le papier, on constatera quelques fonctionnalités manquantes par rapport à ce dernier, mais aussi d'autres spécifications en plus.

Deux coloris sont disponibles, gris avec boutons noirs ou blanc avec boutons rouges. Il est possible de personnaliser son Sigma Rox 12.0 Sport avec des coques des coques de couleur bleu ciel, vert citron ou orange (livrée avec Set de boutons des 3 couleurs) vendues au tarif de 15.95€.

La présentation en vidéo

Même si je vous invite à lire en détail tout cet article pour être au fait de tout ce qui fait ce Sigma Rox 12.0 Sport, j'ai, une fois n'est pas coutume, tenté de vous montrer tout ce qui est intéressant sur ce modèle au travers d'une vidéo.

Ecran tactile et boutons physiques

Le ROX 12.0 SPORT de Sigma est un puissant GPS idéal pour la navigation, mais aussi pour les cyclistes soucieux d'avoir un entraînement poussé et un outil d'analyse relativement pointu.

L'écran tactile couleur offre une diagonale de 7.6cm (3 pouces), on est donc à ce niveau équivalent à un Edge 1000, puisque le Edge 1030 atteint 3.5 pouces. Cet écran promet une excellente lisibilité quelles que soient les conditions de lumière, avec notamment un rétro-éclairage intelligent.

Dommage que les bords soient si épais, Sigma aurait pu profiter de l'encombrement de ce compteur pour proposer un écran un peu plus large.

L'écran peut être utilisé même sous la pluie puisque le ROX 12.0 SPORT est équipé d'un système qui détecte les gouttes de pluie et empêche le blocage de l'écran lorsque ce dernier est couvert de gouttes.

Pour une utilisation sur tous les terrains, Sigma a opté pour un boîtier robuste et une étanchéité poussée IP67. L'écran est efficacement protégé des rayures avec une solution Gorilla Glass que l'on retrouve sur de nombreux smartphones.

Sigma a fait le choix de conserver des boutons physiques et ne pas miser tout sur le tactile. Ainsi, on retrouve 6 boutons au total. 3 sur la face avant, un sur le côté gauche et 2 sur le côté droit dont voici les fonctions.

Ces boutons permettent notamment une utilisation plus facile même avec des gants épais en hiver.

Une interface intuitive

L'interface générale, sans surprise, se rapproche de celle que l'on retrouve sur un smartphone.

En glissant du haut vers le bas, on arrive à des raccourcis et au réglage de luminosité, de bas en haut, des menus favoris.

Tous les menus sont clairement annoncés et la navigation au sein des différentes pages se fait de façon logique.

On retrouve les différents profils sportifs dont on peut personnaliser les affichages en fonction de ses préférences et des besoins. Si les profils route, piste, vélo ou VTT sont créés par défaut, il est possible de choisir parmi 19 types de sports, du vélo bien sûr, mais aussi de la randonnée, du ski, du fitness, ...

Chaque profil permet d'activer jusqu'à 6 pages de données, chacune d'elle pouvant afficher 10 champs, avec en plus des pages spécifiques dédiées à l'entraînement, la navigation, les tours, ... et il n'y a aucune limite en nombre de profils, vous pouvez en créer autant que vous voulez.

Le choix des champs se fait là aussi de façon logique, même si quelques traductions ne permettent pas de trouver de suite la bonne donnée. Par exemple, dans le menu Altitude, Pente fait référence à la pente en degrés alors que Montée fait référence à la pente en %.

Spécifications techniques

Pour une bonne précision et une acquisition rapide, ce compteur est compatible avec les signaux GPS et Glonass. Il semble aussi compatible avec le système de géolocalisation Galiléo mais cette fonctionnalité sera activée lors d'une prochaine mise à jour.

Une boussole 3 axes permet au GPS de toujours fonctionner, même en cas de mauvaise réception satellite ou par exemple en cas d'arrêt sur une intersection. Dans ce dernier cas, l'écran vous indique la bonne direction (tout droit, gauche ou droite), même si vous avez par exemple posé le vélo pour une photo ou une pause pipi.

Enfin, un altimètre barométrique complète le tout pour afficher des données altimétriques précises. Il est possible de régler l'altitude de départ manuellement ou de laisser faire le ROX 12.0 SPORT automatiquement.

La connectivité se fait via Bluetooth SMART, ANT+ et WiFi. De quoi se connecter à tous les périphériques, notamment les capteurs de puissance. Grâce au WiFi, il est possible d'importer directement les traces depuis le Sigma Cloud ou les portails Strava, Komoot ou GPSies. Nul besoin de se connecter à l'ordinateur, même si cette possibilité est toujours offerte via le port USB grâce à la synchronisation du Data Center ou le placement d'un fichier GPS directement dans le dossier Tracks du ROX 12.0.

Si vous êtes membre Strava Premium, il est bien sûr possible d'afficher les segments Strava. L'écran du segment Strava s'affiche automatiquement en plein écran lorsque vous arrivez sur un segment et vous permet de comparer votre performance par rapport au record du segment.

Le WiFi permet aussi de télécharger sa sortie dès la fin de l'entraînement sur le Cloud Sigma et sur Strava, Komoot, GPSied ou Training Peaks.

Sigma promet une autonomie de 16 heures qui peut aller jusqu'à 40 heures en activant le mode économie d'énergie. La charge complète se faisant en 3 heures.

Sur la partie inférieure du compteur, on trouve deux caches sous lesquels on trouve une prise micro-USB pour la charge et le transfert des données et un port micro-SD pour augmenter la taille de la mémoire. D'origine, le ROX 12.0 SPORT embarque 8Gb de mémoire interne et on peut rajouter une carte micro-SD jusqu'à 128Gb.

De quoi stocker de nombreuses cartes.

Une cartographie complète et une navigation avancée

Sigma a choisi d'intégrer la cartographie OpenStreetMap (OSM), une cartographie complète et libre qui est en permanence actualisée par toute une communauté.

Toutes les cartes de l'Europe sont préinstallées sur le ROX 12.0 et il est possible de télécharger à tout moment, par WiFi, les cartes du monde entier.

Côté navigation, j'ai été agréablement surpris, notamment par le fait que l'on soit averti, quel que soit l'écran où l'on se trouve, de l'imminence d'un virage à prendre. Nul besoin d'être en permanence les yeux rivés sur la page navigation.

Pour la création de parcours, plusieurs possibilités s'offrent à vous :

  • en rentrant une adresse
  • en sélectionnant un Point d'Intérêt (POI)
  • en sélectionnant un point sur la carte
  • en dessinant votre itinéraire avec le doigt directement sur l'écran
  • en choisissant un itinéraire déjà réalisé
  • en créant l'itinéraire sur Sigma Data Center ou Strava par exemple

Pas de création d'itinéraire en boucle comme chez Garmin, même si la fonction Draw my Route (dessiner la route) s'en approche. Mais à vrai dire, l'écran est à mon avis bien trop petit pour que ce soit agréablement utilisable. On peut bien sûr arriver en tâtonnant à faire un circuit de 70km par exemple, mais il faut s'y reprendre à plusieurs fois.

En revanche, quand on sélectionne une adresse ou un POI, le Rox 12.0 propose 3 alternatives de route :

  • recommandé
  • simple
  • court

A chaque fois ,la distance et le dénivelé s'affichent. Pas mal, cela permet de voir plusieurs alternatives d'un coup d'oeil. Dans mon exemple ci-dessous, on voit que le trajet simple, s'il fait 18km de plus que le recommandé, ne fait que 1236m de D+ contre 3432m.

Alarmes personnalisables

Voilà une fonction bien pensée, même si elle ne trouvera pas son utilité aux yeux de tous.

Il est possible de créer des alarmes spécifiques :

  • alarme hydratation (pour vous rappeler de boire)
  • alarme restauration (pour vous rappeler de manger)
  • alarme personnalisée (pour vous rappeler ce que vous voulez

Ces alarmes peuvent être basées sur une distance prédéfinie, un temps ou un nombre de calories "brûlées". Lorsque l'échéance est atteinte, un rappel plein écran s'affiche en rouge, impossible de le louper.

Fonctions d'entraînements et capteurs de puissance

Le Rox 12.0 Sport n'est pas qu'un simple compteur GPS à vocation de navigation, il possède des fonctions dédiées à l'entraînement.

Il est ainsi possible, que ce soit sur l'application Data Center ou directement sur le Rox 12.0 SPORT, de paramétrer des intervalles, qu'ils soient basés sur la fréquence cardiaque (valeur absolue ou pourcentage de la fréquence cardiaque maximale), la puissance ou la cadence.

Sur cet exemple, j'ai paramétré un exercice de type Gimenez.

Dans cette optique d'entraînement qualitatif, le compteur possède des fonctionnalités dédiées aux capteurs de puissance.

Affichage de la puissance normalisée, puissance en temps réel ou sur 3/10/30 secondes, balance de puissance gauche et droite pour les capteurs compatibles (instantanée, moyenne ou sur 3/10/30 secondes), efficience du pédalage, Training Stress Score (TSS), efficacité du couple ou encore régularité du pédalage.

Les possesseurs d'un capteur de puissance Rotor 2InPower bénéficieront aussi de la technologie OCA (Optimum Chainring Angle) permettant de choisir la meilleure position des plateaux Q-rings (Optimum Chainring Position), pour des performances de très haut niveau.

L'affichage permettra de savoir ainsi quelle est la position optimale des plateaux Q-rings.

Accessoires

Rien à dire sur la ceinture cardio-fréquencemètre ou le capteur vitesse/fréquence de pédalage qui sont des produits connus dont la réputation ne souffre d'aucun problème.

Deux supports sont aussi fournis pour fixer le compteur sur la potence ou directement sur le cintre via des élastiques. Si ce type de fixation semble sommaire au premier abord, il est utilisé depuis des années par la marque et je n'ai jamais eu de problème avec.

A noter que Sigma utilise le même support que Garmin, tous les supports Garmin sont donc compatibles.

Arrêtons-nous sur le support déporté. Il s'agit ni plus ni moins que d'un support BarFly 4 Road Max (voir test ici) badgé Sigma. Sur les deux photos ci-dessous, la ressemblance ne fait aucun doute entre le Sigma (à gauche sur la première photo) et le BarFly 4 Road Max.

Compatible 31.8mm, il offre aussi l'avantage d'être compatible avec les cintres 35mm, ce qui tombait bien, puisque j'avais lors de mon test un vélo équipé d'un cintre Deda 35.

Il est aussi fourni avec une fixation spécifique type GoPro qui prend place sous le support déporté, sous la fixation du compteur. J'ai par exemple pu y fixer une caméra Cycliq Fly 12 CE.

Le support déporté se révèle très rigide, même lesté d'un compteur et d'une caméra. Il est certes un peu moins esthétique qu'un support en alu CNC mais fait parfaitement le travail qu'on lui demande.

 

Data Center, le logiciel complet

Le logiciel Data Center de Sigma a dès sa sortie avec le Rox 11.0 GPS été très complet. Cela ne change pas puisque le logiciel reste identique mais il faudra adopter la version 5.5.7 minimum pour profiter de la compatibilité avec ce nouveau compteur.

Complet pour l'analyse d'une sortie, il permet aussi de facilement créer des tracés pour de futures sorties, même si désormais, Strava offre lui aussi une fonctionnalité équivalente qui est intuitive et pratique puisque la synchronisation des circuits se fait avec le compteur via WIFI.

Le gros plus du Data Center de Sigma, c'est pour moi la possibilité de stocker et éditer les profils via son ordinateur. C'est nettement plus pratique et rapide que sur l'écran d'un GPS, aussi bon soit-il et le Data Center permet de facilement dupliquer des profils si on souhaite par exemple créer deux profils très proches. Ainsi, on n'a pas tous les champs de données à recréer.

Idéal aussi si on doit faire un reset de son compteur, il suffit ensuite d'exporter son ou ses profils vers le GPS pour tout retrouver rapidement.

Sur la route

J'ai pu tester deux modèles de Rox 12.0 GPS (un premier modèle de pré-série, puis un modèle définitif) durant un peu plus d'un mois. De quoi être confronté à de nombreuses situations et tester toutes les fonctionnalités... jusqu'à 2800m d'altitude.

L'écran s'avère très lisible quelles que soient les conditions. Il est possible de choisir pour un mode jour (comme sur les photos, à savoir fond blanc et affichage noir) ou mode nuit, fond noir et chiffres blancs.

J'ai une préférence pour le mode jour. J'ai rapidement opté pour le réglage automatique de luminosité qui s'avère concluant. Lors de mes premières sorties, la fonction tactile était relativement récalcitrante. Il arrivait parfois que ça ne fonctionne pas du tout (ou alors l'écran défilait 10 secondes plus tard), m'obligeant à utiliser les deux boutons latéraux permettant de faire défiler les pages. Heureusement, une mise à jour de firmware a réglé le problème et le tactile est devenu fluide et sans accroc.

La température et l'altimétrie sont en général plutôt précis. Dommage par contre que la pente, exprimée en pourcentage, se contente d'un chiffre entier (-1, -2, ...). Il doit être possible d'avoir un chiffre après la virgule avec une simple mise à jour. Après plusieurs sorties où j'avais sur le vélo Garmin Edge 1000 et Sigma Rox 12.0 SPORT, je peux affirmer que la précision est identique en termes de kilométrage ou dénivelé.

Côté autonomie, j'ai mesuré à plusieurs reprises, avec une luminosité plutôt forte et avec la navigation en fonction, une baisse de 13% en 2 heures, ce qui donne, avec un simple produit en croix, une autonomie de 15 heures. Sans la navigation activée, il est fort possible que l'on atteigne les 16 heures promises.

Difficile de mesurer réellement l'autonomie du mode économie d'énergie, puisqu'on ne reste pas tout le temps dans ce mode, mais il y a fort à parier que les 40 heures soient atteintes, de quoi présager d'au moins 30 heures en utilisation réelle, à savoir en allumant assez régulièrement l'écran pour regarder quelques informations.

En revanche, la vitesse affichée par le Sigma Rox 12.0 SPORT a un petit temps de retard lors des accélérations (relance ou accélération à la faveur d'une descente). Le compteur Garmin semble plus rapide à s'actualiser. Ce n'est pas très gênant pour moi, mais je sais que certains pourraient être perturbé par ce fonctionnement.

Des bugs à corriger

Lors de mes tests en Italie (du côté du Stelvio et du Mortirolo), j'ai été confronté à un souci que je n'avais pas eu sur mes routes Toulousaines. On mettra cela sur le compte de la jeunesse et de cette pré-version, qui devront absolument être corrigés pour en faire un outil pleinement utilisable.

La stabilité du signal GPS semble plus faible que sur Garmin. En grimpant le col du Mortirolo, en pleine forêt, j'avais des coupures de signal. Donc, vitesse à 0km/h et auto-stop. Sur 11km, cela est arrivé plus de 50 fois alors que mes compagnons de route, en Garmin, n'ont eu que deux coupures maxi. Si cela n'occasionne pas de souci sur le tracé final de la sortie, cela indique tout de même une réception relativement limitée qui peut se montrer relativement pénible pour les utilisateurs VTT.

J'ai aussi été confronté à un souci de stabilité du logiciel Rox 12 (entraînant des plantages), mais ce problème n'est plus réapparu après le changement de mon ROX 12.0 SPORT par une version définitive.

Bilan

Un compteur Rox 12.0 Sport qui réussi pleinement son entrée sur le marché des compteurs GPS haut de gamme et grand format. Il n'a clairement pas à rougir face aux leaders du marché, même s'il lui manque quelques fonctionnalités pour être parfait et qu'il lui faudra impérativement avoir une mise à jour pour corriger les soucis de réception et d'instabilité de l'application.

Mais à seulement 399€ la version de base et 479€ la version set avec émetteurs vitesse/cadence + cardio, certains seront sans aucun doute prêt à se passer de quelques fonctionnalités. D'autant que celles-ci ne sont pas des fonctions essentielles.

Ce qui lui manque pour être parfait

Hormis la compatibilité Galiléo, qui est annoncée officieusement mais pas encore activée et sur laquelle je ne vais donc pas encore me prononcer (je trouverai absurde d'avoir cette compatibilité et de ne pas l'activer), voici quelques fonctionnalités qui, à mon avis, auraient toute leur place dans ce nouveau Rox 12.0 SPORT. Fort heureusement, toutes ces fonctions ne demandent pas de spécifications matérielles qui ne sont pas déjà présentes, des mises à jour futures pourraient donc permettre d'implémenter tout cela.

  • La détection d'incident serait pour moi bienvenue. Si seul Garmin propose actuellement cette fonction, il s'agit d'un réel plus pour la sécurité. Mais peut-être qu'un brevet protège cela.
  • Si l'on peut afficher l'autonomie restante de la batterie en pourcentage, j'aimerai la possibilité d'un affichage de l'autonomie en heures, comme le permet sur Garmin l'application IQ Connect Battery Life Estimate. On a ainsi une autonomie approximative en fonction des réglages de luminosité qui permet d'être certain que l'on va atteindre son but sans être à court d'énergie.
  • Enfin, les notifications à l'écran des SMS et appels reçus. Un peu moins utile et cela oblige d'avoir son smartphone appairé en permanence avec le compteur, réduisant l'autonomie des deux périphériques. Cela permet au moins de savoir si l'on doit s'arrêter prendre un appel qui serait potentiellement urgent (appel de l'école pour un enfant malade par exemple). Dans le même ordre d'idée, le suivi en direct est rassurant pour les proches lorsqu'on part pour une longue sortie, mais oblige à avoir une connexion permanente entre le smartphone et le compteur.