Packaging

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Commercialisée 299€, la Cycliq Fly 12 est livrée dans une jolie boîte à la fois design mais surtout, complète au niveau du mode d'emploi, des supports et de l'outillage.

Livrée avec un support aluminium pour cintre 31.8mm, une clé allen, une carte micro SD de 16Gb, un câble micro USB pour permettre la recharge et le transfert des vidéos, un cordon de sécurité ainsi qu'un support pour fixer sur un trépied ou monopode.

Bref, c'est complet, vous n'aurez pas besoin d'acheter quoi que ce soit, vous pourrez l'utiliser dès sa sortie de l'emballage (avec une charge de la batterie tout de même !).

Présentation

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Avec un poids de 235g mesuré sans son support et des mensurations de 104x61x36mm, la Cycliq Fly 12 est plutôt compacte si l'on considère sa double fonction d'éclairage et de caméra. Même au niveau du poids, cela reste correct, puisque à titre de comparaison, une GoPro Hero4 Silver pèse 105g environ et une Lezyne Super Drive XL 500 lumens, 140g.

Pour un poids équivalent à deux produits, on se retrouve avec un seul, qui prendra un peu moins de place sur le cintre. Le support alu ainsi que la vis fournie pèsent à eux deux 33g. On arrive donc à un poids total de 268g tout compris.

Côté éclairage, Cycliq promet 400 lumens à pleine puissance, 3 modes fixes sont disponibles ainsi que 3 modes clignotants et 3 modes stroboscopiques. Une seule touche permet d'allumer la Fly 12, de l'éteindre, et de sélectionner le mode lumineux, comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous.

L'autonomie annoncée en mode caméra est de 10h en 1080p et 45 images/s. Une autonomie qui descend à 6 heures en utilisant le mode clignotant le plus puissant et la caméra. Si vous optez pour le mode 400 lumens fixe avec la caméra, l'autonomie reste raisonnable, avec deux heures.

Une charge complète prend entre 6 et 8h sur secteur.

Une diode est présente sur la caméra, permettant de voir ce que la caméra est en train de faire et l'autonomie de batterie restante. Malheureusement, ce témoin lumineux n'est visible que si la Fly 12 est fixée au-dessus du cintre. Heureusement, Cycliq a doublé ce témoin lumineux d'un témoin sonore. Ainsi, si vous préférez fixer la caméra sous le cintre, vous aurez toujours les signaux sonores comme indication.

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A l'arrière, on retrouve deux boutons et deux caches.

  • Le bouton de gauche sert à allumer ou éteindre la Fly 12, mais aussi à sélectionner les modes lumineux
  • Le bouton de droite sert à activer/désactiver le WIFI, mais aussi à sécuriser la vidéo courante et précédente de tout écrasement (capture)
  • La trappe en bas à gauche accueille le port micro-USB
  • La trappe en bas à droite cache le slot micro-SD

Bien plus qu'une lampe + vidéo : des fonctionnalités à la pelle

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La Fly 12 peut se connecter à votre téléphone via Bluetooth et WiFi pour vous permettre d'ajuster vos paramètres et plus encore. Malheureusement, à l'heure où j'écris ces lignes, l'application Android n'est pas encore disponible (seulement sur iOS), je n'ai donc pas pu tester cela. Je ferai un retour dès dispo de l'application.

Et ce n'est pas tout, puisque la Fly 12 peut aussi servir d'alarme grâce à sa connexion Bluetooth. Quand votre Fly 12 détecte un mouvement, une alerte sonne sur votre smartphone et l'alarme de votre Fly 12 se déclenche, ainsi que la caméra et un éclairage clignotant pour éloigner les voleurs ! Bien sûr, ceci n'est valable que si vous êtes dans un périmètre assez proche du vélo.

Enfin, il est possible de faire une intégration Strava dans ses vidéos (non testé, puisqu'il faut l'application smartphone). Ainsi, vous pourrez afficher en bas de votre vidéo de la vitesse, des pulsations, puissance et même deux lignes (configurables à 1m et 1.50m) permettant de voir si un véhicule qui vous double a respecté l'espace nécessaire.

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Mais l'intérêt le plus important de la Fly 12, c'est son mode caméra qui permet de filmer l'intégralité de vos sorties par clips de 5mn. Une fois la carte mémoire pleine, les premières vidéos enregistrées sont écrasées... jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de batterie. D'où l'intérêt du bouton "Capture" qui permet de protéger de l'écrasement une vidéo si vous le désirez. Que vous ayez croisé un cerf dans une descente de montagne ou que vous ayez subit un dépassement dangereux, vous pourrez protéger ces vidéos.

Enfin, au cas où la Fly 12 détecte un accident (inclinaison de la caméra de plus de 60° pendant 5 secondes), les 30 minutes suivant l'accident seront sauvegardées avant extinction de la caméra.

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Pour information, avec les paramètres par défaut (vidéo HD 1080p à 45 images/s), on obtient des fichiers de 720Mo pour 5mn, ce qui donne :

  • 1h45 de stockage sur une carte microSD de 16Gb
  • 3h40 de stockage sur une carte microSD de 32Gb
  • 7h20 de stockage sur une carte microSD de 64Gb
  • 14h45 de stockage sur une carte microSD de 128Gb
  • 23h de stockage sur une carte microSD de 200Gb

Une carte de 32Gb voire 64Gb semble être le minimum pour espérer conserver les vidéos d'une sortie complète. Sachant qu'une carte micro-SD 32Gb coûte moins de 13€ et une carte 64Gb environ 17€.

Avec l'application, il est possible de sélectionner des résolutions moins gourmandes :

  • 1920x1080 à 30 images par seconde
  • 1280x720 à 60 images par seconde
  • 1280x720 à 30 images par seconde

Fixation

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Pour la fixation, vous pouvez opter pour la fixation livrée avec la Fly 12, de très bonne qualité (qui semble d'ailleurs produite par K-Edge) ou choisir comme moi une fixation de type K-Edge qui permet de la fixer sous votre compteur (ici un Garmin Edge 1000).

Votre cintre ne se retrouve ainsi pas encombré ni par le compteur, ni par une caméra. Quel que soit le type de fixation, la caméra ne bouge pas et les boutons arrières restent facilement accessibles.

Côté éclairage

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Afin de vérifier l'efficacité de l'éclairage, j'ai réalisé, comme je le fais toujours pour les tests de lampes, quelques photos au même endroit que d'habitude. Je n'ai bien sûr testé que les 3 modes fixes.

Pour vous rendre compte de la performance de la Fly 12 en mode éclairage par rapport à des lampes spécifiques, je vous invite à aller comparer les clichés sur chacun des tests :

 

Les modes clignotants sont beaucoup plus économes en énergie mais ne permettent pas une circulation de nuit en toute sécurité, hormis le mode stroboscopique, mais qui doit sans doute vite donner mal à la tête ;-)

Dans l'ordre, à pleine puissance, mi-puissance et la plus faible puissance, voici ce que ça donne.

A pleine puissance, l'éclairage est très satisfaisant et permettra de rouler même en pleine campagne, sans aucun éclairage ambiant, en toute sécurité. Mais dans ce cas, l'autonomie est limitée à 2 heures. Le faisceau est assez large pour bien voir le fossé à droite et le côté gauche de la chaussée.

A mi-puissance, c'est bien sûr un peu moins confortable, mais suffisant une fois de plus pour rouler en rase campagne.

La plus faible puissance sera quant à elle insuffisante pour rouler sur une route non éclairée à mon avis. Il faudra se limiter aux agglomérations au moins en partie éclairées par des lampadaires.

Ci-dessous, une vidéo réalisée de nuit. Vous pourrez y voir tous les modes d'éclairages. Les 3 modes fixes, 3 modes clignotants et 3 modes stroboscopiques. A vrai dire, la vidéo ne rend pas aussi bien que l'éclairage réel (on voit mieux en réalité), mais ça vous donnera toujours une petite idée... et vous verrez que même les yeux d'un chat sur la fin sont visibles d'assez loin.

Côté vidéos

Fixée sous le cintre, la caméra Fly 12 est très discrète et ne se voit pas spécialement du premier coup d'oeil.

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En ce qui concerne la qualité vidéo, plus qu'un long discours, voici quelques vidéos réalisées lors de mes essais.

Quelques captures lors d'une sortie club

Une automobiliste qui "oublie" de me voir dans un rond-point. Vidéo réalisée sous la pluie.

Quelques dépassements un peu limites.

Making-off de la prise de vue de la Fly 12 sur le vélo...

Comme on peut le constater, la qualité de la vidéo est bonne. L'optique grand angle permet d'avoir une vision très large, ce qui évite aussi d'avoir trop à se casser la tête avec la précision du positionnement de la caméra.

Mais même en HD 1080, la qualité n'atteint pas celle d'une caméra d'action type GoPro, la faute à une compression vidéo H264 plus élevée. On se retrouve donc parfois avec quelques artefacts. Mais n'oublions pas que la vocation première de la Fly 12 est plus sécuritaire que de réaliser de belles vidéos. Le but est de pouvoir lire des plaques d'immatriculation.

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La qualité reste plus qu'honorable et vous permettra tout de même de réaliser de belles vidéos de vos sorties. Descentes de cols par exemple.

Sous la pluie, tant que l'on roule à plus de 25km/h, les gouttes ne restent pas bien longtemps sur l'optique, grâce à un traitement spécifique de la lentille. En revanche, en-dessous de cette vitesse ou si vous roulez dans les roues d'un peloton, la visibilité sera vite mise à mal.

Bilan

Cycliq propose avec la Fly 12 un produit à la fois complet et bien fini. Et si son tarif de 299€ peut paraître élevé, n'oublions pas qu'il remplace l'achat d'une caméra ET d'une lampe. 2 produits en 1 pour un encombrement assez limité sur le cintre.

Bien sûr, la qualité vidéo ne rivalise pas avec les ténors du marché et leurs caméras d'action spécialisées, mais pour qui veut simplement réaliser quelques vidéos souvenir, cela sera amplement suffisant. Reste à attendre la sortie de l'application Android afin de compléter ce test.