21 problèmes du cycliste moderne qui n'existaient pas avant
Par le mardi 14 avril 2015 09:37 - Technique - Commentaires : 30 .
Le cyclisme sur route évolue, et c'est une bonne chose.
Mais toutes les évolutions ont aussi leurs mauvais côtés. Le cycliste moderne est ainsi confronté à des soucis que ne connaissaient pas leurs prédecesseurs dans les années 80.
L'avènement de l'électronique (capteurs de puissance, transmisison électronique, Strava, ...) notamment induit des conséquences parfois fâcheuses qui empêchent les cyclistes modernes que nous sommes, férus de technologie, de mener à bien un entraînement.
Un article volontairement satirique, qui fera sans doute bien rire les cyclistes contemporains qui ont connu le cyclisme du temps des pédales à courroies !
1. Votre entraînement n'a pas été enregistré par Strava
Pour vous, la journée est foutue.
Vous avez réellement l'impression que vous avez perdu votre temps et votre énergie, comme si vous n'aviez pas pu réellement vous entraîner.
Un problème que l'on ne connaissait pas il y a encore 5 ou 6 ans. Un simple compteur suffisait. Et en remontant au début des années 80, on n'avait même pas de compteur. Le cycliste sortait pour x heures et se préoccupait peu de sa moyenne !
2. Vos vitesses ne passent plus... faute de batterie
Véritable révolution pour les uns, aberration pour les autres, le transmission électronique (Shimano Di2 ou Campagnolo EPS) ne laisse pas indifférente.
Même si les problèmes sont rares, le cycliste étourdit qui n'aurait pas pris soin de vérifier la charge de sa batterie avant de sortir s'expose à une panne qui l'empêche de passer ses vitesses.
Heureusement, les fabricants ont mis en place des systèmes qui permettent de continuer à passer les pignons, bloquant juste le dérailleur avant (le plus gourmand en énergie) sur le petit plateau.
Des problèmes heureusement rares, mais plus courants qu'une simple casse de câble, qui n'arrivait que suite à un manque d'entretien évident.
3. Votre transmission électronique nécessite un ordinateur !
Avant, un simple tournevis permettait de venir quasiment à bout de tous les problèmes de dérailleurs.
Aujourd'hui, il vous faudra parfois avoir recours à un ordinateur... ou à un vélociste équipé d'un ordinateur.
Comme la fameuse "valise" qui équipe nombre de garagistes automobiles, chaque transmission électronique dispose de sa propre connectique et de son propre logiciel.
4. Vous ne sortez plus par grand vent
Votre cadre et vos roues aérodynamiques sont un réel avantage lorsque le vent est de face ou de dos.
En revanche, vent de côté, ce sont de véritables voiles. Votre vélo est devenu quasi inutilisable dès que les rafales atteignent 60km/h. Vous préférez donc ne pas prendre de risques et restez chez vous à rouler sur home-trainer.
5. Home Trainer inutilisable à cause de l'ordinateur
Pour un aspect plus ludique, les home trainer sont désormais connectés à votre ordinateur pour vous offrir des sensations identiques à une sortie sur route. Puissance précise, voire même parfois vidéo vous permettant de vous entraîner dans un col ou contre un adversaire.
Revers de la médaille, le moindre virus ou bug sur votre ordinateur (ou si vos enfants le squattent) rend votre home trainer inutilisable.
6. Une chute à vélo implique une radiographie... du vélo
Du temps des vélos acier ou alu, si vous aviez un accident avec votre vélo, vous voyiez de suite si votre cadre avait subi des dégâts.
Tubes tordus voire fissurés étaient des signes qui ne trompaient pas.
Aujourd'hui, les dégâts sur un cadre carbone ne sont pas toujours visibles. Si vous êtes heurtés par un véhicule, seule une radiographie du cadre vous permet de vous assurer de l'intégrité de ce dernier.
7. Des caméras sur le vélo pour preuve
Vous vous faites heurter par une voiture ou autre véhicule motorisé bien que vous soyez équipé d'une tenue hyper voyante.
Heureusement, vous avez pu filmer la scène grâce à la caméra HD fixée sur votre vélo. Vous allez même pouvoir partager vos exploits sur Youtube !
8. Quel vélo choisir ?
Il pleut. Quel vélo choisir ? Le vélo de cyclo-cross, le mulet, le gravel ?
Il y a quelques années, on ne se posait pas trop la question, la majorité des cyclistes n'avaient qu'un seul vélo qu'ils utilisaient qu'il pleuve, qu'il vente.
9. Des roues pour chaque usage
Tout cycliste doit aujourd'hui scruter la météo avant une course afin de choisir quelle paire de roues il va choisir. Roues alu basses, jantes carbone de 35, 50 ou 70mm ?
10. Impossible de gonfler, faute de prolongateur de valve
Souci qui découle du précédent, avec l'avènement des jantes carbone à profil haut. Vous avez crevé, mais avez oublié chez vous le prolongateur de valve. Résultat, même avec un boyau ou une chambre de rechange, vous ne pouvez pas regonfler votre pneu/boyau. Vous êtes obligé d'appeler votre conjoint ou un ami pour rentrer.
11. Jamais sans mon capteur de puissance
Votre capteur de puissance n'a plus de piles ou est en révision pour être recalibré.
Vous décidez qu'il est inutile de vous entraîner, vous ne pourrez pas faire du bon travail sans votre capteur.
12. Compteur inutilisable l'hiver
Fini les boutons, la plupart des compteurs GPS sont désormais tactiles.
Résultat, vous ne pouvez pas vous en servir l'hiver avec vos gants longs non prévus pour les écrans tactiles.
13. Accidenté à cause de votre GPS
Votre GPS possède tellement d'informations et d'écrans que vous êtes obligés de quitter la route des yeux longtemps pour trouver la bonne information.
Dommage, vous n'avez pas vu la voiture devant vous qui freinait.
14. Braquets, l'embarra du choix
A l'époque, un vélo ne proposait que des pédaliers 53x39 pour ceux qui roulaient en double, et 32x42x52 pour les adeptes du triple. Côté cassette, c'était aussi limité avec des cassettes 7 voire 8 pignons avec un départ 13 dents et le plus gros des pignons n'atteignait bien souvent pas 25 dents.
Aujourd'hui, compact (50x34), semi-compact (52x36) et double (53x39) sont disponibles pour quasiment tout le monde avec les pédaliers 4 branches. Et ne parlons même pas de cassettes. 11x28, 12x30 voire 11x32, choisissez votre camp. De bonnes prises de tête pour avoir le meilleur développement possible.
15. Les copains blagueurs avec l'électronique
Durant une pause pipi, votre collègue de route (qui ne restera pas longtemps votre ami s'il continue) a débranché votre dérailleur ou la batterie. Vous ne vous en apercevez que quelques kilomètres plus loin lors d'une tentative de passage de vitesse qui ne donne rien.
Vous ne comprendrez que lorsque vous entendrez votre collègue rire de sa blague.
16. Boîtier de pédalier casse-tête
Une simple clé suffisait il y a quelques années, avec un peu de graisse, pour démonter et remonter un boîtier de pédalier. Tout juste fallait-il savoir si son boîtier était muni d'un filetage BSA ou italien. Les emmanchements étaient tous carrés.
Aujourd'hui, il vous faut un marteau, un extracteur de roulements externes, des roulements adaptés à votre cadre (PF30, BB30, BB86, BB92, BB386 EVO, BB Right, BB90, BB95, ThreadFit 82.5 ou même ZED 65), force de graisse et un outil de montage des nouvelles cuvettes.
17. Perdre son temps sur internet
Passer plus de temps sur les divers sites spécialisés et forums à chercher la meilleure façon de s'entraîner, alléger son vélo ou perdre du poids, plutôt que d'aller rouler.
18. Votre GPS vous prévient trop tard
Vous deviez tourner à droite. Mais trop tard, c'était il y a 20m, vous roulez trop vite. Coup de frein, demi tour et on prend la bonne route.
19. Prendre des coups de soleil sous le maillot ou le cuissard
Les tenues se font de plus en plus fines et respirantes. Certaines marques proposent même aux coureurs pros des tenues ultra aérées pour les conditions les plus suffoquantes.
Résultat, il arrive que l'on prenne un coup de soleil dans le dos ou sur les cuisses, endroits qui ne voient traditionnellement que rarement les rayons du soleil en temps normal.
20. Les piles, consommables cycliste
La pile bouton au lithium, bien souvent la CR2032, est devenue un véritable consommable chez le cycliste. Ceinture cardiaque, compteur, éclairage, capteur de puissance. On en change presque plus souvent que de pneus. Heureusement, les périphériques rechargeables sur USB sont de plus en plus courants.
21. Impossible de rentrer à la maison sur casse de rayon
En raison des tensions de rayons extrêmes et de cadres de plus en plus étroits, la casse d'un rayon se termine bien souvent par un arrêt complet et définitif, obligeant à appeler quelqu'un pour rentrer.
Avant, avec des roues à 32 ou 36 rayons, une casse de rayon provoquait un léger voile, mais il suffisait de reitrer ledit rayon pour pouvoir rentrer.
Article inspiré de Bikeradar
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