La bonne nouvelle, c'est que la notoriété de Matos Vélo traverse plus facilement les cols des Alpes que moi sur un vélo.

C'est bien là le seul point positif. Ce site, géré par une agence de presse italienne (http://reporterspress.it/) et pour l'heure, ni mes mails, ni un message Facebook ou des tweets à l'intention des intéressés n'ont aboutit à une réponse de leur part. Le ménage sur les articles a été fait, mais point à la ligne, circulez, y'a plus rien à voir.

Ce site a aussi tenté de publier un test d'un autre site français, traduit mot pour mot et avec les photos dudit site. C'est donc pour ces Italiens une manière courante de travailler.

J'ai pour le moment trouvé par moins de 6 articles qui ont été totalement recopiés de Matos Vélo pour être traduits en italien, avec pour trois d'entre eux, des photos venant de Matos Vélo.

Par exemple, la photo de la chaussure S-Works 7 a été réalisée par Specialized pour moi suite au vol de mon matériel photo. Sur la capture de droite, l'essai des Shimano RP9, ce sont mes photos qui ont été utilisées, en les retaillant bien sûr pour faire disparaître le copyright.

Voici la liste des articles incriminés (qui ne sont plus pour l'heure accessibles, mais vous pouvez découvrir au bas de cet article les captures) :

Si celui sur le Shimano 105 est copié par un certain Nicola Casiraghi, en revanche, tous les autres sont l'oeuvre d'un certain David Muller (Stuttgart), qui est présenté comme traducteur et chroniqueur pour le magazine, mais surtout traducteur des sources étrangères partenaires. Or, à ce que je sache, je n'ai jamais été informé que j'étais partenaire.

Il suffit de passer tous les articles cités ci-dessous à la moulinette Google Traduction et on s'aperçoit que tout est copié mot pour mot. Sur l'article présentant les nouvelles S-Works 7 et le casque Evade, il indique qu'il était présent à Paris le 29 janvier 2018. Or, nous n'étions qu'une toute petite poignée de journalistes français présents ce jour.

Bref, encore du grand "journalisme", mais surtout un total irrespect du travail des autres. Ca se trouve, ce David Muller gagne bien mieux sa vie que moi en passant simplement des articles déjà écrits à la moulinette Google Traduction.

Mise à jour de dernière minute : le site sanctionné façon 2.0

Voici le message que l'on peut lire aujourd'hui sur de nombreuses pages du site Ridersbike.net. Cela se traduit en gros par :

Hacker attaque sur le site Web de Ridersbike. Ce soir, nous avons eu une attaque massive de hackers sur le site Web, où certains sujets ont réussi à percer et à sévir sur le compte de certains de nos employés et à publier des nouvelles en leur nom. Le site est en maintenance pour vérifier s'il existe d'autres articles de ces sujets, publiés à notre insu au nom de nos collaborateurs. ---- Hacker attaque sur le site Web de Ridersbike. Ce soir, nous avons eu une attaque massive de hackers sur le site Web, où nous avons réussi à percer dans les comptes. Le site est en cours de maintenance pour vérifier s'il existe d'autres articles de ces sujets, publiés à notre insu au nom de nos collaborateurs.

 

Il s'agit d'une manoeuvre de l'agence de presse (qui n'a toujours pas présenté ses excuses) pour faire croire qu'ils n'étaient pas responsables de ces vols manifestes. Ils m'ont bloqué de leur compte twitter et tout le contenu du site est inaccessible. Bref, pas d'excuses et ils n'assument même pas leurs actes.