Dura-Ace sans fil et 12 vitesses ?

Apparemment, ce n'est pas pour tout de suite. Shimano ne semble pas à tout prix s'orienter vers du sans-fil, mais semble plutôt travailler sur d'autres axes d'améliorations.

Quant au 12 vitesses, il sera sans doute de la partie sur la prochaine évolution du Dura-Ace puisque Campagnolo et SRAM ont franchi le pas, mais ce n'est pas la priorité de la marque nipponne.

Avec un cycle de vie de 4 ans, le dernier 9100 ayant été présenté en 2016, il faudra sans doute attendre mi-2020 pour voir débarquer cette nouvelle génération, sans doute en 12 vitesses, mais peut-être encore en mode filaire.

Du Continental un peu partout

S'il est une marque de boyaux qui semble faire l'unanimité au sein des coureurs, c'est bien Continental.

Preuve en est, les nombreuses équipes (pas seulement AG2R !) qui, bien que sponsorisées par d'autres marques de pneumatiques, utilisent les fameux boyaux Pro LTD, un modèle non commercialisé mais qui semble-t-il réuni toutes les qualités nécessaires aux coureurs pro.

A tel point qu'on se demande si Bic ne pourrait pas être sponsor officiel de plusieurs équipes !

Disques, du pour et du contre

Les disques font toujours beaucoup parler d'eux au sein des suiveurs du peloton professionnel. Au sein des coureurs, l'arrivée de la nouvelle génération semble être profitable à ce système de freinage. En effet, les jeunes ont sans doute moins de "freins" psychologiques envers ce système que les plus vieux, qui restent majoritairement contre (quand ils ont le choix).

Les mécanos, eux, sont pour le moment relativement opposés, devant la charge de travail que cela leur demande. Surfaçage des supports de freins à disques lors de la préparation des vélos, changement très régulier des disques et plaquettes, mais aussi changement du liquide de freins quasiment à chaque étape de montagne (tous les jours sur certains grands tours).

Le tubeless pointe le bout de sa gomme

Tony Martin s'était déjà essayé aux pneus lors des chronos, c'est désormais au tubeless de se retrouver sur les roues de chrono.

J'ai récemment cité le cas de Romain Bardet, mais quelques autres roues au sein d'autres équipes étaient des modèles avec tubeless, alors que jusqu'à présent, le boyau était roi.

On est encore loin de l'abandon du boyau chez les pros, mais si les jantes venaient à s'alléger encore, certainement que le tubeless ferait une entrée fracassante !

Comme l'indique Alban Lorenzini dans ce tweet, les tests de rendement donnent raison à ces coureurs. Un gain de 3 watts environ à 40km/h, ce n'est pas neutre à ce niveau, même si on ajoute le poids de la jante et du liquide préventif (qui sur le coup, peut faire gagner beaucoup de temps en évitant une crevaison).