Les tests ont été effectués en recourant à différentes technologies – magnétométrie, rayons X et imagerie thermique –, avant, durant ou après la course, tout au long des trois semaines de la compétition.

Tous ces contrôles se sont révélés négatifs.

2’852 contrôles ont été réalisés au départ de chaque étape en utilisant la technologie de la magnétométrie, une méthode introduite par l’UCI pour la première fois sur le Tour de France en 2016.

164 contrôles ont été menés sur les vélos à l’arrivée des étapes à l’aide de la technologie des rayons X. Cette méthode, introduite cette saison notamment sur les trois Grands Tours, les cinq Monuments et les Championnats du Monde Route UCI qui se dérouleront au mois de septembre à Innsbruck-Tyrol (Autriche), a pour vocation de valider la performance des coureurs. Cinq à dix vélos par étape ont été contrôlés, dont ceux du vainqueur du jour et du porteur du Maillot Jaune.

En complément, des contrôles ont été effectués durant la course avec des caméras thermiques.

Par ailleurs, comme annoncé lors de la conférence de presse du mois de mars, l’UCI conduit une étude en collaboration avec la direction de la recherche technologique du Commissariat à l’Energie atomique et aux Energies renouvelables, CEA Tech. L’objectif est de développer un tracker déployable sur tous les vélos du peloton et capable de détecter des moteurs à tout instant de la course. Cette première phase de test menée sur le Tour de France avec la collaboration de plusieurs équipes, a consisté à recueillir des signaux magnétiques.

Le Président de l’UCI David Lappartient a déclaré :

Je tiens à féliciter les collaborateurs et les Commissaires de l’UCI pour leurs efforts et leur implication tout au long de ces trois semaines durant lesquelles un très grand nombre de vélos ont été testés. Comme nous l’avions dit plus tôt dans l’année, nous avons utilisé une large palette de technologies éprouvées. Nous avons aussi travaillé au développement de nouvelles technologies, et je remercie le CEA Tech pour son expertise et son engagement à nos côtés, mais aussi les équipes pour leur collaboration précieuse. L’objectif est d’éliminer la suspicion, et de démontrer au public et à tous les acteurs du cyclisme, y compris les investisseurs, que notre sport est crédible. Nous continuerons à travailler dans ce sens, afin de garantir la réputation du cyclisme.

Source : Communiqué UCI