Côte à côte, le dossard de Chris Froome ainsi que l'étiquette à coller sur la potence.

Concernant l'étiquette à coller sur la potence, elle remplace celle que les mécanos préparaient pour les coureurs, souvent sur un morceau de sparadrap, tous les matins. Une opération à recommencer autant de fois que ce qu'il y a de coureurs dans l'équipe.

Pas de profil, mais on retrouve les principales informations importantes pour le coureur avec les points kilométriques associés :

  • Ville de départ et d'arrivée
  • Heure de départ (pas nécessaire selon de nombreux coureurs)
  • Distance
  • Sprint intermédiaire
  • Ravitaillement
  • Emplacement des zones à déchets
  • Les cols et côtes avec leur classification
  • Et bien sûr, l'arrivée

Assez complet et surtout lisible, mais l'étiquette prend une certaine place et pur les étapes où de nombreuses informations sont nécessaires, l'étiquette devient trop longue pour une potence relativement courte (100/110mm). Cette étiquette est très appréciée des coureurs pour sa lisibilité, amis aussi des mécaniciens d'équipe, qui gagnent un temps précieux.

Le dossard, pour sa part, change radicalement par rapport à ceux qui équipaient les coureurs sur les éditions précédentes. Sur la droite, un dossard du Tour de France 2015, beaucoup plus rigide et qui, après une étape, présente de nombreux plis.

Les ingénieurs Bostik ont élaboré une nouvelle colle qui permet l’utilisation d’un tissu en matière plus aérée, plus légère, plus souple et avec un meilleur maintien en course.

Le dossard n'est en effet plus en plastique mais en tissu, légèrement aéré, qui le rend plus facilement déformable et s'adapte aux maillots des coureurs, même les plus aérés, en mesh. Un dossard élastique qui est plus visible.

Si ce nouveau dossard est nettement plus facile à mettre en place et, de l'avis des coureurs, plus agréable, les ingénieurs de Bostik ont néanmoins du pain sur la planche pour encore améliorer la colle. En effet, lors des étapes courues par fortes chaleurs, la colle est moins performante et le dossard peut se décoller au niveau des coins.

Raison pour laquelle les coureurs sont encore obligés d'utiliser des épingles, au moins pour ces chaudes étapes.

Mais on peut tout de même saluer l'innovation de cette société française spécialisée dans les technologies d’adhésifs. Le dossard avait peu évolué depuis des années, c'est désormais chose faite.