A première vue

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Attention, tous les tests sont donnés à titre indicatif, car réalisés en statique, sur un banc de présentation, avec ce qui semble être un groupe encore prototype susceptible de quelques améliorations.

Concernant le fonctionnement, Rotor a repris le principe du Double Tap de chez SRAM. Une seule manette pour deux actions. on pousse un peu, le pignon descend, on pousse plus loin la palette, on monte sur un pignon plus grand. Idem du côté du plateau.

Difficile de toutes façons de révolutionner le système de changement de vitesses du côté des poignées.

Le dérailleur avant dispose de nombreux crans de réglage pour positionner parfaitement la fourchette et éviter ainsi tout bruit désagréable de la chaine. Ce Rotor Uno sera compatible avec les roues 11 vitesses, qu'elles soient équipées d'un corps Campagnolo ou Shimano.

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Je craignais le pire du côté des durites, avec un diamètre excessif, mais non, elles sont d'un tout petit diamètre. A vue d'oeil, à peine plus que la taille de câble électronique Di2 actuel.

Cela devrait rendre le groupe compatible avec la plupart des cadres.

Comme le montrent les photos ci-dessous, le groupe semble finalisé. Esthétiquement, rien à redire, même si les dérailleurs semblent massifs, mais au final, pas plus que des dérailleurs électroniques.

N'oublions pas que tout le mécanisme n'est pas dans les poignées (qui n'intègrent que le maître-cylindre). Tout le mécanisme nécessaire au déplacement des dérailleurs est justement inclus dans ces derniers.

Aucun poids ni tarif n'a pour le moment été donné. Tout juste sait-on que le groupe sortira bien au printemps 2016 et qu'il est déjà en production. Il faudra donc attendre quelques semaines pour en savoir plus sur le positionnement, tant tarifaire que sur le poids, de ce Rotor Uno face aux géants du marché.

Sur le banc d'essai

Sincèrement, j'ai été quelque peu déçu par la souplesse de ce Rotor Uno côté changement des vitesses. Je m'attendais à quelque chose de très souple, à l'image de ce que donnent des freins hydrauliques. Que nenni. On se rapproche plus d'un système très franc à l'image d'un Campagnolo mécanique que d'un groupe électronique.

Le freinage reste très souple (que ce soit avec un frein à disque -manette de gauche sur la vidéo- ou étrier Magura RT8 TT -manette de droite-), mais côté changement de vitesses, on est loin de la facilité d'un groupe électronique.

Mais ne jetons pas tout. Le Rotor Uno est-il à comparer à un groupe mécanique ou électronique ? Pour ma part, je pense qu'il faut plus le confronter à un groupe mécanique. A voir son positionnement tarifaire pour se faire une idée. Mais Rotor annonce un système totalement sans entretien et qui n'aura pas besoin de recharge de batterie.