Présentation

Par rapport à la version testée l'an dernier, les lunettes ne changent pas. Un écran unique, sans monture, juste les deux branches fixées de chaque côté.

Cela permet aux Supernova d'être très légères et d'avoir un très large champ de vision sans aucune partie gênante, même quand on est en position aéro et que l'on regarde plutôt sur le haut de l'écran. Cette construction offre aussi une bonne souplesse des lunettes qui peuvent ainsi épouser au mieux les formes de votre tête.

Les branches sont toujours aussi longues et pourront, comme je l'avais constaté sur mon essai précédent, gêner avec certains casques.

A 210 €, elles sont bien sûr livrées avec un étui souple microfibre qui pourra servir à les nettoyer sans les rayer.

La véritable nouveauté de ces Supernova, c'est leur écran photochromique. Une technologie désormais connue, qui permet d'adapter la teinte de l'écran de façon automatique en fonction des conditions de lumière. Ainsi, cet écran permet de laisser passer de 73 à 11 % de lumière, ce qui en fait un écran tout en un allant de la catégorie 1 à 3.

On le voit parfaitement ci-dessous, avec les lunettes à l'état neutre, à savoir avec la teinte laissant passer un maximum de lumière, puis la partie gauche (sur la photo) éclairée par une lampe UV qui vient se teinter. La dernière photo montre le contraste entre les deux teintes extrêmes.

Sur la route

Forcément, avec leur capacité à s'adapter aux conditions de lumière ambiante, cette version photochromique des Supernova les rend encore plus polyvalentes.

Testées aussi bien sur route qu'en gravel dans les sous-bois, en plein soleil ou de nuit quelques dizaines de minutes avant le lever du soleil, elles s'adaptent à toutes les situations.

J'ai notamment pu en profiter lors d'une sortie de 240 km entre Toulouse et Perpignan, où je suis parti avant le lever du soleil, j'ai roulé 7h sous la pluie pour terminer en pays Catalan avec le soleil.... en y ajoutant même un tunnel. Que ce soit par temps gris ou en plein soleil, les Supernova photochromiques offrent une transmission de lumière suffisante pour y voir.... ou pour suffisamment protéger les yeux.

Le changement d'état de l'écran se fait rapidement pour passer du clair au foncé. Dans l'autre sens, c'est plus lent, mais c'est vrai pour tous les photochromiques et le modèle Koo n,'est pas plus lent que la concurrence.

Par contre, de nuit, la légère teinte est suffisante pour ne pas être confortable, mieux vaudra ôter les lunettes. Et c'est là que la souplesse des lunettes peut parfois poser problème, car elles ne tiennent pas bien dans les ouïes du casque, sauf si ces dernières sont dotées d'un système limitant la glisse. En effet, entre leur souplesse et la finesse des branches, les lunettes bougent facilement.

J'ai trouvé plus sécurisant de les placer, avec certains casques, derrière le casque. Quant au traitement hydrophobe anti gouttes, il montre au bout d'un moment ses limites. Sur la sortie citée ci-dessus, au bout de 3 heures de pluie, je ne voyais plus rien et j'ai été obligé de les retirer. Ce n'est pas pire là encore qu'avec d'autres lunettes, preuve que Koo n'a pas trouvé là de technologie miracle pour éviter cet écueil.

Le champ de vision se montre large, aussi bien verticalement qu'horizontalement, avec une bonne vision même quand on est en position aéro où on est nullement gêné par une monture supérieure.

Bilan

Des lunettes fabriquées en Italie, légères et ultra polyvalentes grâce à cet écran photochromique parfaitement au niveau de la concurrence.

Reste qu'elles pourront sembler trop souples pour certaines et leurs branches très longues pourront gêner quand elles sont combinées à certains casques.

A 210 €, on est plutôt dans une fourchette haute de prix, mais avec ce modèle, vous n'aurez plus à vous poser la question de quel écran choisir pour votre sortie.