Mais qu'est-ce donc que ce truc sur la fourche ?

Vous avez été nombreux à me demander ce qu'était ce truc placé sur la droite de la fourche.

Il s'agit en fait d'un transpondeur, il était auparavant fixé sur la base arrière gauche des vélos. C'est ce transpondeur qui permet de faire avec précisions les classements des coureurs sur la ligne d'arrivée et à plusieurs endroits de la course. Son emplacement n'est donc pas libre, il est imposé par ASO.

Pourquoi a-t-il changé de place ? Aucune idée, mais peut-être que son emplacement sur la base arrière pouvait gêner quelques coureurs dont les chaussures pouvaient frotter à cet endroit. Sur la fourche, aucun risque.

Sur les photos ci-dessous, on voit que quelques équipes utilisent encore les traditionnels rilsans. Cocorico, le boîtier est de fabrication française, par la société Chronelec.

Désormais, ils ne sont plus fixés par des liens plastique mais recouverts d'un morceau de chambre à air. Plusieurs raisons à cela, c'est un peu plus aérodynamique, ça protège le transpondeur de l'eau (surtout des lavages aux jets haute pression) et aucune chance qu'il ne bouge, même lors d'une chute.

Les chaussures de Greg Van Avermaet

Vous ne connaissez pas la marque de chaussures Nimbl ? Je vous rassure, je ne connaissais pas non plus jusqu'à ce que je vois ce modèle ULTIMATE (499€) aux pieds de Greg Van Avermaet.

Une marque semble-t-il néerlandaise qui fabrique ses chaussures à la main en Italie. Chaque chaussure est annoncée à 205g en taille 42. ON remarque ici que le serrage se fait via deux disques A-Top.

Mais ce que l'on remarque le plus, c'est la découpe que Greg Van Avermaet a réalisée sur sa chaussure droite, au niveau de la maléole externe. Une découpe assez imposante, sans doute pour remédier à un problème de frottement (passager ou permanent ?) sur sa cheville droite. Car au niveau de la chaussure gauche, il n'y a aucune découpe.

Comme quoi, on a beau faire partie des meilleurs cyclistes mondiaux, faire près de 30000km par an, il faut parfois "bricoler" pour avoir chaussure à son pied.

Les vélos Origine dans la course

J'avais déjà révélé l'information, depuis que Shimano a remplacé Mavic comme Assistance Neutre au sein des courses ASO, les vélos ne sont plus des Canyon mais bel et bien des Origine Axxome GT.

Même si aucun marquage Origine n'est visible, la ligne de l'Axxome GT est facilement reconnaissable. Confirmé par le logo UCI d'homologation présent sur le tube de selle, puisque pour pouvoir servir en course, les vélos Origine ont dû être homologués en début d'année.

L'Origine Axxome GT reste à ce jour le seul cadre de la marque homologué UCI. Cette homologation coûte en effet 5000€ environ....

Du pneu et du tubeless en nombre

Même si le boyau semble reste majoritaire dans le peloton, les pneus et tubeless sont de plus en plus utilisés par les coureurs professionnels.

On sait par exemple que chez Deceunink - Quickstep, tous les coureurs ont opté pour des Turbo Cotton (pneus) ou des Turbo Rapid'Air (tubeless mais montés avec chambre latex), plus de boyaux.

Chez d'autres équipes, le choix est laissé aux coureurs. Mais que ce soit chez AG2R Citroën La Mondiale, Bahrain Victorious ou UAE Emirates pour ne citer qu'eux, le tubeless (Vittoria Corsa, Pirelli P Zero Race TLR ou Continental GP 5000 TL) semble de plus en plus convaincre les coureurs pour leur rendement mais aussi pour limiter les crevaisons.

On notera au passage l'utilisation des toutes dernières et luxueuses roues Campagnolo BORA Ultra WTO 60 chez AG2R Citroën La Mondiale.

Des boyaux qui résistent

Pour les coureurs qui restent en boyaux, Continental reste toujours un premier choix, avec le Competition Pro LTD qui fait l'unanimité depuis de nombreuses années désormais avec ses performances en grip (sur le sec et le mouillé) et sa résistance à la perforation.

Pour toutes les équipes qui utilisent des boyaux, mais aussi celles en pneus, la chambre latex est inévitable pour sa légèreté et son confort.

On le voit ci-dessous avec ce boyau percé qui a été coupé par les mécaniciens avant d'être mis à la poubelle.

On conserve toujours un morceau de boyau

Dans certaines équipes, le partenaire pneus / boyaux demande à ce qu'il y ait autant de boyaux qui reviennent au Service Course que ce qu'il en sort. Sans doute en raison d'abus de la part de certains mécanos dans le passé qui offraient allègrement des boyaux à leurs amis.

Pour éviter de conserver des kilos de boyaux, les équipes les coupent pour ne garder qu'une petite partie !

La sortie de selle démesurée de Kasper Asgreen

J'avais déjà remarqué lorsque Specialized avait annoncé que le coureur utilisera un Aethos sur certaines étapes que Kasper Asgreen avait une sortie de selle gigantesque. Confirmation sur son Tarmac SL7 où l'on note très nettement la différence par rapport aux vélos à côté.

Il doit être à la limite maximale de la sortie autorisée par la tige de selle !

Chargement des batteries jusqu'au dernier moment

Vu au départ de l'étape entre Carcassonne et Quillan, le vélo de Davide Ballerini qui était en charge quelques minutes avant le départ.

Pour éviter d'avoir à brancher le chargeur Di2 sur une prise, les mécanicien ont branché le transformateur Shimano Di2 SM-BCR2 sur une batterie externe couramment utilisée pour charger un smartphone pendant les voyages (aussi appelé Powerbank).

Ce type de batterie externe délivre en général un ampérage situé entre 1.5 et 2A, largement suffisant pour charger une batterie Di2 vide en 2 heures environ. Cette charge d'appoint permet donc, à défaut d'une charge complète, de faire de la charge d'entretien tous les jours sur chaque vélo en attendant une charge complète le jour de repos.