Présentation

Ce Cinder MIPS est disponible en pas moins de 6 couleurs :

Esthétiquement, la filiation avec le Giro Synthe est indéniable. De face ou de profil, seuls les plus connaisseurs seront faire la différence.

Comme son grand frère, il dispose de 26 entrées d'air avec canaux de ventilation interne avec technologie Wind Tunnel.

La coque est identique, avec la technologie In-mold polycarbonate avec doublure EPS. Ce qui ne se traduit pas par un poids équivalent. Là où le Synthe affiche 272g en taille L (sans MIPS), ce Cinder MIPS affiche 321g. On passe donc au-dessus de la barre des 300g et il reste dans la bonne moyenne des casques équipés de la technologie MIPS.

Giro y a ajouté un renfort de structure SL Roll Cage qui permet au casque de rester en une seule partie, même en cas de gros choc. Bien sûr, je ne suis pas allé tester cela :-)

Si ce modèle jaune fluo est clairement visible par temps sombre, tous les Cinder bénéficient d'éléments réfléchissants au niveau du réglage occipital, comme on peut le voir briller ici sur le côté gauche.

Un réglage occipital qui se fait au moyen du système Roc Loc 5, plus simple et moins onéreux que le Roc Loc Air que l'on trouve sur le Synthe. Mais il permet tout de même un ajustement à une seule main du tour de tête et de la verticale.

Enfin, ce casque comporte des mousses Air FX assurant une bonne absorption des vibrations et une évacuation efficace de la transpiration.

Technologie MIPS

Il bénéficie de la technologie MIPS qui limite la violence du choc sur la boîte crânienne en diffusant l'impact plus largement sur l'ensemble du casque.

Pour rappel, le MIPS est une technologie qui permet à la surface intérieure du casque de bouger de façon indépendante de la coque externe. Une liberté de mouvement de 10 à 15mm qui permet de mieux dissiper les forces rotationnelles en cas de choc.

La «doublure» interne est fixée à la structure du casque grâce aux attaches en élastomère que l'on peut voir en jaune sur la photo ci-dessous. Ces attaches s'étirent durant le choc.D'après les études menées en Suède, le système Mips réduirait la force de l'impact de près de 40 %.

L’idée derrière le MIPS est d’imiter la protection naturelle du cerveau dans la boîte crânienne, qui «flotte» sous l’os dans le liquide céphalo-rachidien.

Sur la route

Sans surprise, ce modèle reprend l'ergonomie du Synthe. Il convient parfaitement à la forme de ma tête. Le poids de 321g est plutôt bien réparti et on ne le sent pas.

L'ajustement via le Roc Loc 5 est facile et intuitif. S'il n'effectue pas de serrage sur tout le pourtour du crâne comme c'est le cas avec certains casques, c'est suffisant pour être efficace. En revanche, pour effectuer le réglage en hauteur, il faudra impérativement ôter le casque.

Le design a été beaucoup apprécié, même dans ce coloris jaune fluo. Clairement un plus sur le plan sécuritaire.

Si le Cinder dispose de 26 ouïes de ventilation comme le Synthe, je dois avouer que ce modèle est très légèrement en retrait par rapport au haut de gamme par fortes chaleurs. Il n'en reste pas moins bien ventilé, mais le Synthe fait un peu mieux. Comme quoi, le nombre d'entrées et sorties d'air ne fait pas tout.

Un casque très confortable malgré un poids supérieur à 300g et dont les mousses drainent plutôt bien la transpiration.

Bilan

Le Cinder MIPS fait partie des excellents casques que j'ai pu tester. Si son poids est supérieur au tous meilleurs modèles, c'est bien là son seul "handicap". Un handicap tout relatif puisque le poids est bien réparti sur le crâne et se fait oublier. Et surtout, à moins de 150€ en prix public (moins de 100€ ici), je pense que l'on peut faire l'impasse sur les 50g de gain.

Un casque réussi sur le plan esthétique, discret et confortable qui est en plus plutôt aborable. Un modèle à acheter les yeux fermés.