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1. Quelle est ta relation vis-à-vis de ton vélo ? Simple outil de travail ou passionné de technique ?

Je suis passionné par la technicité des produits et de l'évolution permanente. Chez les juniors je roulais sur un Specialized S-Works team saxo bank en sram force et roues zipp 404.
Depuis que les vélos me sont fournis c'est devenu mon outil de travail.

2. Est-ce que depuis que tu bénéficies de vélos sous contrat, tu as changé de regard sur ton vélo ? Moins d’entretien, moins maniaque ?

Clairement je le lave beaucoup moins souvent mon vélo, mais l'entretien est à jour.

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3. Te tiens-tu au courant des dernières nouveautés dans le domaine du matériel ? Si oui, par quel biais ? Magazines, internet, autre ?

Oui énormément, on y est plus ou moins obligé car dans le peloton on croise souvent des prototypes ou autres pièces dernière génération. J'aime les belles choses donc forcément je suis attiré par ces nouveautés.

4. Lors de tes entraînements tu es plutôt pneus, boyaux ou tubeless ? Pour quelles raisons ? Quelles pressions utilises-tu en général ?

Je roule en pneus, c'est beaucoup moins contraignant en cas de crevaison pour réparer.

Pour moi, le boyau offre un bien meilleur rendement, mais à l'entraînement, on ne recherche pas la performance, juste le confort et la résistance au temps. Pour la pression j'y vais à tâtons. Si c'est trop mou, je regonfle, mais ça m'arrive de rouler à 4 ou 5 bars seulement.

5. En 2015, tu as accédé au statut de coureur professionnel au sein de l’équipe Cofidis. Qu’est-ce que cela change par rapport à tes saisons précédentes au sein du club de Blagnac côté matériel, logistique, … ?

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Dans le fond le métier reste le même mais niveau logistique tout change.

On possède 5 vélos, 2 dédiés au contre la montre et 3 pour les épreuves en ligne.

1 vélo d'entraînement que l'on garde en permanence à la maison, 1 en course et le dernier sur la galerie de la voiture.
Idem pour les vélos de clm, 1 pour courir, l'autre sur la voiture. 
Au niveau de l'entretien, pour le vélo d'entraînement, s'il nous faut une pièce, on voit avec un des mécaniciens sur une des courses afin qu'il nous fournisse la pièce dont nous avons besoin. 


6. Te souviens-tu de ton premier vélo comme amateur ?

Oui, j'ai commencé à courir avec un Sunn en acier monté en Campagnolo record (première version du groupe avec les vitesses aux cocottes). Avec des roues Mavic toutes neuves.
Chez les minimes, ça allait très bien.

7. Durant toute l’année, un ou plusieurs mécaniciens s’occupent de ton vélo pour les courses. Mais qu’en est-il pour ton vélo d’entraînement ?  Entretien par toi-même ou tu passes par un vélociste près de chez toi ?

Depuis mes tout débuts dans le vélo, je me fournis chez RD Cycles à Bayonne, c'est chez eux que j'ai acheté mes différents vélos jusqu'à ce que je passe professionnel.

C'est donc logiquement là-bas que je fais entretenir mon vélo d'entraînement, ils sont plus qu'arrangeants car généralement, il me le font immédiatement. 

8. On parle beaucoup de l’apparition des freins à disques sur les vélos de route. Ton avis sur ce système ? Utile ou pas sur la route ?

Pour moi, c'est très utile dans les descentes sous la pluie. Car le freinage sur route mouillée est plus que médiocre avec un étrier classique. Cependant, sur route sèche, je ne vois pas l'intérêt, trop dangereux en peloton en raison des différents coups de freins brutaux qui peuvent être donnés.

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9. Pour l’hiver, comment t’habilles-tu pour les journées les plus froides ? Multiplication des couches ?

Oui, je mets pas mal de couches car je ne supporte pas les vestes thermiques beaucoup trop chaudes. 
Généralement, je mets un sous-maillot, un maillot manches longues, un chasuble, des gants Néoprène et bandeau en haut et en bas, un cuissard long et des couvre-chaussures Néoprène. 
J'attends une réelle évolution au niveau des couvre-chaussures et gants car je reste extrêmement frileux et à ce jour, après avoir tout essayé, j'ai toujours aussi froid.
 

10. Ton avis sur les textiles de compression pour la récupération ? Adepte ou non ?

100% pour ! Du moins au niveau des jambes. Ca a un réel bienfait sur les jambes lourdes etc... 

11. Utilises-tu un capteur de puissance pour tes entraînements et si oui, depuis quand ? Ce dernier a-t-il réellement modifié ta façon de t’entraîner  et tes résultats ?

Depuis mon passage en Espagne, je roule avec un capteur. C'était un PowerTap et maintenant que je suis chez Cofidis, je possède un SRM.

Je n'étais pas fan au début car j'aime bien m'entraîner aux sensations mais maintenant, j'y suis un peu accroc car c'est un réel avantage de travailler en fonction de sa puissance et non de ses pulsations qui, on le sait, sont très variables et ne permettent pas d'effectuer un entraînement de qualité.

12. Est-ce que ta façon de mener tes entraînements a été grandement modifiée depuis ton arrivée chez Cofidis ?

Non, si ce n'est le volume. J'ai le même entraîneur depuis Naturgas, Donc les techniques restent inchangées.

Merci à Loïc. Vous pouvez le retrouver sur sa page Facebook, son compte Twitter et Instagram.
En lui souhaitant une excellente saison 2016 !