Présentation

Proposée à 130 € en prix public, la veste Extreme Pro bénéficie d'un traitement DWR qui doit assurer une protection contre toutes les conditions météorologiques et la rend adaptée à la pluie, aux terrains mouillés et aux flaques d’eau que vous rencontrerez en chemin.

A l'intérieur, le tissu est extrêmement doux. A l'avant, une fermeture à double curseur de chez CMZ. Cette fermeture double permettra d'ouvrir un peu le maillot du bas vers le haut pour pouvoir ventiler sans avoir l'effet parachute.

A la taille, une bande adhérente siliconée fait tout le tour. Les manches sont assez longues, de même que le cou remonte assez haut mais sans excès. Suffisant pour protéger un peu la gorge, mais pas trop haut non plus pour limiter la sensation de "trop chaud" par températures plus clémentes.

A l'arrière, 3 grandes poches, ainsi qu'une poche supplémentaire zippée derrière une fermeture rose / orangée qui apporte du contraste et un peu de couleur sur ce modèle sable. Cette veste est aussi proposée en vert.

Côté taille, j'ai opté pour du M, la veste n'est pas trop serrée et me va parfaitement. Un bémol cependant, l'absence d'éléments réfléchissants sur ce produit.

Le cuissard long est proposé en deux versions, Extreme Pro MS et Extreme Pro TP, la version testée ici et vendue 180 €.

Comme son nom l'indique, cette version Total Protection se veut la plus protectrice de la gamme.

Il est fabriqué avec une partie principale composée d’une membrane à 3 couches et d’un tissu extensible dans les 4 sens en Plastotex pour garantir une bonne résistance à l’eau, au vent et au froid. Les matériaux de pointe assurent chaleur et respirabilité. Sur l’arrière, le tissu léger assure une évacuation efficace de l’humidité, alors que les différentes zones de ventilation servent à maintenir votre corps au sec pendant l’effort.

Ce Northwave Extreme Pro TP est aussi très confortable avec son insert Paris HP de chez Elastic Interface, qui propose un bon amorti pour les sorties plus ou moins longues en offrant une amplitude de mouvement totale.

Grâce aux inserts à densité élevée dans les régions ischiatique et périnéale, ce fond est parfait pour le cyclisme sur route et le VTT. Le canal central a été conçu selon des données anthropométriques spécifiques, ce qui permet de diminuer la pression sur l’urètre et de favoriser ainsi une amélioration de la circulation sanguine.

PARIS HP MEN vient s’ajouter à la famille des fonds « Long Distance », en unissant les avantages de la courbure multidirectionnelle à ceux d’une surface lisse ; ces deux caractéristiques travaillent ensemble pour garantir un confort parfait, tout en augmentant la stabilité sur la selle grâce notamment aux zones graduelles de transition.

Les perforations sur le dessus augmentent la perméabilité à l’air, baissent la température de la peau et diminuent l’humidité.

PARIS HP MEN utilise le nouveau tissu « EIT RHOMBUS », la version écologique du tissu haut de gamme de chez Elastic Interface.

Doté d’une coupe anatomique, ce cuissard long dispose également d’un tissu Blizzard Power Acquazero avec traitement DWR sur les mollets pour une protection encore plus poussée.

Là encore, une taille M suffit pour que je sois à l'aise avec mon 1.78m pour 75 kg. Comme pour la veste, je regrette que Northwave n'ait pas trouvé légitime d'apposer des éléments réfléchissants sur ce collant.

Sur la route

Après plusieurs semaines d'essais, il y a une nette différence d'utilisation entre les deux produits.

La veste sera idéale entre 7/8° et 18° C environ, protégeant relativement bien du froid si l'on reste sur un bon rythme et que les arrêts ne sont pas trop longs. Même si le vent est de la partie, cette veste offre une bonne isolation pour ne pas en ressentir les effets.

Le traitement déperlant s'avère efficace pour de courtes averses. Dans ce cas, l'eau ne pénètre pas et ne vient donc pas refroidir encore plus le cycliste. Même par 10°C, une faible averse de quelques minutes ne viendra pas à bout de cette Extreme Thermal.

Les tissus utilisés sont assez souples, permettant de ne pas se sentir engoncé et limité dans ses mouvements. Au-delà de 15°C, on pourra ouvrir le Zip par le bas à haute vitesse pour limiter la montée du corps en température, surtout dans les bosses.

 

Le cuissard long sera pour sa part utilisable tout l'hiver tant il est bien isolé. Même les températures proches voire en-dessous de 0°C ne lui feront pas peur.

Un peu plus rigide qu'un cuissard long de mi-saison, il reste néanmoins plus souple que certains cuissards "très grands froids". La protection déperlante sur l'avant des jambes permet de rester au sec, aussi bien si on affronte une averse que si on roule sur une route mouillée ou dans des flasques d'eau en VTT ou gravel.

Revers de la médaille, on aura tendance à avoir vite chaud passé 13/14 °C, surtout si le soleil est de la partie.

L'insert Paris HP d'Elastic Interface est bien conçu et offre un bon confort même passé les 4 heures de selle, mais j'avoue ne pas avoir eu l'occasion de tester au-delà.

Bilan

Voici un ensemble complémentaire même si, pour affronter les températures sous 6/7 °C, il conviendra de rajouter une couche à la veste Extreme Thermal. Néanmoins, le produit est parfaitement conçu et réalisé et à 130 € la veste, le tarif n'est pas excessif vu la qualité et la fabrication en Italie.

Il en est de même pour le collant long, qui sera par contre tout à fait capable d'affronter les plus grands froids pour un tarif de 180 € tout en n'étant pas trop rigide et avec un insert Elastic Interface de qualité qui vous permettra de rouler longtemps.

Au final, un seul reproche identique pour ces deux pièces, l'absence d'éléments réfléchissants. Même s'ils ne sont pas déterminants pour la sécurité du cycliste (mieux vaut un bon feu arrière), c'est toujours un plus, surtout pour les cyclistes qui pourront rouler de nuit.

Photos : Sonam.cc