Présentation

Comme à son habitude, Koo fournit ses lunettes dans une boîte blanche portant fièrement le logo en gros et en bleu. A l'intérieur, les lunettes avec une housse souple en microfibre qui servira aussi bien à protéger les Hype qu'à les nettoyer.

Les Hype adoptent un design très anguleux, avec un écran très "carré" dans sa forme. Et si on a l'impression d'avoir deux écrans sur ces lunettes, c'est en fait un écran d'une seule pièce, réalisé par Zeiss. Un verre torique en polycarbonate Zeiss qui donne l'impression d'en comporter deux.

Le verre utilise une forme à double courbure pour un plus grand confort visuel.

Ces lunettes sont dotées de trois orifices de ventilation (un de chaque côté de la monture, ainsi qu'un au centre). Un design qui sort donc un peu des sentiers battus.

Koo indique avoir retravaillé les branches pour une tenue optimale.

Branches et monture sont réalisées avec 45 % de matériaux polymères d'origine organique, ce qui fait de ces lunettes un produit qui répond également aux besoins des consommateurs de plus en plus sensibles aux questions de durabilité.

Les plaquettes nasales sont interchangeables et proposées en deux versions, normale et basse. Enfin, il est possible d'adapter le KOO Optical Clip pour les verres correcteurs.

Comme indiqué en introduction, les Hype sont disponibles en 9 versions. Ici, il s'agit de la monture violet mat avec écran Super Pink Mirror offrant une transmission de la lumière de 13%, ce qui la destine tout particulièrement pour les journées ensoleillées.

Légères, les Hype le sont puisqu'elles ne pèsent que 30 grammes. La largeur des verres est de 141 mm et la largeur totale des montures est de 151 mm.

On a déjà pu voir les coureurs de l'équipe RedBull Bora-Hansgrohe rouler avec ces lunettes.

Si un écran transparent est proposé en option à 50 €, pour l'heure, Koo ne propose aucun écran photochromique pour les Hype, mais gageons que cela arrivera rapidement début 2025.

Tous les modèles sont au prix unique de 200 € et fabriquées à la main en Italie.

Sur la route

Si certaines lunettes Koo pouvaient paraître légères au niveau du maintient sur le crâne, le tir est ici corrigé, les Hype tenant très bien sans pression exagérée.

De même, le poids est plutôt bien réparti et elles tiennent aussi bien sur le nez là où certains modèles, beaucoup trop léger, ont tendance à avoir les plaquettes nasales qui ne reposent pas sur les côtés du nez. Ici, rien de tout cela.

L'écran large offre un large champ de vision sans obstacle devant les yeux. Même la grosse entrée d'air située au centre des lunettes est totalement invisible.

Comme souvent, Koo a fait le choix de proposer un écran neutre, sans accentuation des contrastes, qui se révèle plutôt agréable dans toutes les conditions. Sa seule limite sera en utilisation gravel en forêt par exemple, où la transmission de lumière limitée à 13 % est souvent limite dans les recoins les plus sombres pour bien déceler les éventuels pièges. Mais c'est le lot de toutes les lunettes solaires qui filtrent beaucoup la lumière.

Sur route en revanche, même pas temps très couvert ou dans le brouillard, on peut les garder sur les yeux.

Par temps très froid, j'ai pu constater que le travail sur la ventilation est remarquable, il n'y a pas de buée sur l'écran, sauf lors des arrêts très prolongés. Mais dès que l'on se remet en route, la buée disparait en moins de 500 mètres.

Côté confort, ces Koo Hype se font totalement oublier et même après plus de 3 heures à les avoir sur le nez, on ne ressent aucun point de pression ou aucune gêne, que ce soit sur le lez ou les côtés du crâne.

Attention par contre en stockant les lunettes dans les ouies de ventilation du casque, la matière caoutchouc des branches offre assez peu de grip, il faudra donc compter sur la forme des branches et / ou sur le système de stockage prévu sur le casque pour assurer un bon maintient.

Bilan

Si ce n'est l'absence d'option photochromique, tout au moins pour le moment, ces Koo Hype ne montrent aucun défaut.

Un champ de vision très large, sans déformations notables au niveau visuel et un bon rendu colorimétrique. Le choix de faire appel à Zeiss pour la conception de l'écran est ici un gage de sécurité sur tous ces points.

Pas de traitement polarisant ni d'accentuation des contrastes, Koo a fait le choix d'un rendu naturel qui n'est pas pour déplaire. A 200 €, ces lunettes fabriquées en Italie proposent un design qui se distingue de la concurrence par des formes assez anguleuses.