Présentation

70 mm de haut, 50 mm de large et 31 mm de profondeur, voilà pour les mensurations de ce Trek Carback. C'est surtout sa largeur qui détonne par rapport à un Varia qui ne mesure que 40 mm de large et dépasse donc à peine d'une tige de selle.

Là, ça dépasse de 1 cm de plus (5 mm de chaque côté). Mais Trek a fait ce choix pour proposer une solution à ceux qui n'ont pas une grosse sortie de selle (ou pour les petits cadres) ou tous les adeptes de bikepacking par exemple qui ont sous la selle une grosse sacoche qui ne permet pas de fixer de manière visible un feu type Varia et que son feu et son radar soient pleinement fonctionnels.

Vous avez ainsi une plus grande latitude pour le mettre en place.

Un seul bouton présent sur le dessus permet de gérer l'allumage / extinction, mais aussi les 4 modes lumineux :

  • Flash de jour 90 lumens
  • Fixe de jour 25 lumens
  • Fixe de nuit 5 lumens
  • Flash de nuit 5 lumens

Trek annonce une autonomie de 7 heures environ, et ce, quel que soit le mode sélectionné. Mais cette autonomie peut aller au-delà, cela dépendra avant tout du trafic rencontré et donc du travail de détection du radar.

Sur le dessous, une prise USB-C qui permet la recharge (compter 3h30 à 4 heures pour une charge complète) et le niveau de batterie est visible sur le côté du Carback radar grâce à des LED. Une "jauge" qui reste allumée quand le Carback est actif. S'il est éteint, une simple pression sur le bouton d'allumage vous permet de vérifier le niveau de charge.

Pour ce qui est de la fixation, trek a opté pour un système simple via un élastique. Un système quasi universel qui peut s'adapter à toutes les tailles et formes de tiges de selle.

Ce feu offre un indice de protection IPX7 et il est compatible ANT+ / Bluetooth. Ainsi, il est compatible avec la majorité des compteurs GPS sur lesquels il pourra afficher une alerte visuelle mais aussi faire entendre une alerte sonore lorsqu'un véhicule s'approche.

Côté poids, le Trek Carback pèse 87 grammes, sa fixation sur la tige de selle est à 13 grammes.

Sur la route

Que ce soit sur une tige de selle ronde ou une tige aérodynamique, la fixation du feu arrière Trek Carback est efficace et tient plutôt bien. Entendez par là que la lampe n'a pas trop tendance à bouger latéralement et reste donc dans l'axe de la roue.

Seule votre cuisse pourrait décaler légèrement la lampe en la touchant, ce qui peut arriver de temps en temps vu la largeur de ce modèle. Mais sur la majorité de mes sorties, la lampe n'a pas bougé et si c'était le cas, c'était seulement de quelques degrés, laissant donc son feu parfaitement visible des automobilistes et son radar pleinement actif.

Les différents modes lumineux sont très efficaces, mais j'avoue avoir eu une préférence pour le mode flash de jour avec une puissance de 90 lumens qui permet d'être vu de très loin.

Ainsi, l'automobiliste vous perçoit très tôt et bien avant que le radar puisse même détecter le véhicule.

Le radar fonctionne parfaitement et aussi bien que les Varia de Garmin. Si Trek annonce une détection à 240 mètres, cela semble assez optimiste, on est plutôt entre 150 et 200 mètres, mais cela va bien sûr dépendre de pas mal de paramètres. Mais on est au moins aussi performante que chez Garmin, sans trop de faux positifs, avec notamment une bonne discrimination véhicules motorisés / vélos quand on roule en peloton.

Côté autonomie, je suis arrivé à une durée d'utilisation de 7h30 sans que le Carback ne tombe en panne de batterie, même si j'ai tout de même eu une alerte sur le compteur. A mon avis, il restait moins de 20 mn d'autonomie, mais la promesse des 7 heures de Trek est donc tenue.

Bilan

Sans surprise, ce feu arrière Flare avec radar Trek Carback proposé à 199 € offre une expérience similaire au Garmin Varia.

Sa forme plus compacte est un atout pour les petits cadres mais aussi les bikepackers qui transportent une grande sacoche sous la selle. La sensibilité du radar est excellente, tout comme la luminosité de l'éclairage Flare. Seule l'autonomie pourra paraître un peu juste pour les adeptes des longues chevauchées dépassant les 7 heures, mais soyons francs, cela représente une part marginale du marché des cyclistes.

Une fois qu'on y a goûté sur la route, difficile de se passer d'un tel accessoire tant cela permet d'anticiper l'arrivée des véhicules dans son dos.