Présentation

Le WingBack reprend le dessin général de son grand frère, le PowerDome.

Abus n'a pas lésiné sur les ouvertures. Il faut dire qu'avec une cible urbaine qui roule aussi moins vite que des cyclistes sportifs, il fallait que la ventilation soit assurée dès les plus basses vitesses. 7 entrées d'air à l'avant, une sur le dessus et 5 sorties d'air, voilà pour le menu.

On trouve des sangles FlowStraps qui ne nécessitent pas de répartiteur de sangle. Le système Zoom Ace présent à l'arrière est un système de réglage précis et réglable en hauteur avec molette de réglage, même une queue de cheval y trouve facilement sa place.

Comme toujours chez ABUS, le choix de coloris est grand, puisque pas moins de 10 designs sont proposés. Il est ici essayé en Polar White, un blanc mat.

Malgré un prix d'entrée de gamme, surtout pour un casque fabriqué en Italie, la finition est très propre. La construction fait appel au process In-Mold, même si ici, la coque en polycarbonate ne recouvre pas totalement le matériau absorbant EPS.

Bonne surprise pour le poids, puisque j'ai pesé ce modèle à 244 grammes en taille M.

Sur la route

Si le confort est en très léger retrait par rapport aux modèles haut de gamme, le WingBack ne souffre en revanche pas de défauts rédhibitoires.

Plutôt très bien ventilé, il sera un précieux allié même en été et sa forme moderne ne donne vraiment pas l'impression d'avoir un casque d'entrée de gamme. Même après plusieurs heures de route, il ne fait apparaître aucun point négatif.

Le réglage occipital semble un peu moins perfectionné que sur un Gamechanger 2.0 mais les réglages offerts sont, à mon sens, déjà largement suffisants pour s'adapter à nombre de cyclistes. On trouve par exemple un réglage en hauteur que certains casques n'ont pas.

Seule l'absence de système pour stocker les lunettes, ou tout au moins les maintenir en place, est notable. Mais on arrive tout de même à facilement les ranger dans les entrées d'air avant latérales sans que ça ne bouge trop. Il conviendra de vérifier la bonne tenue en fonction du modèle de lunettes.

Même les sangles FlowStraps se font complètement oublier.

Seule la finition moins poussée que sur des modèles haut de gamme comme les GameChanger et PowerDome est réellement visible.

En mode balade en famille par exemple ou déplacement urbain, le WingBack est suffisamment discret - comprenez par là, sans un look trop coursier - et ventilé pour être porté sans peine tous les jours.

Bilan

Si certains trouveront sans doute ce casque encore trop cher, il convient de rappeler que ce dernier est fabriqué entièrement en Italie, avec une main d'oeuvre donc nettement plus chère qu'en Asie et un bilan carbone nettement plus favorable.

A 99.95 €, le WingBack fait quelques concessions sur la finition et le perfectionnement du serrage occipital, mais ce casque n'en demeure pas moins très bien conçu et construit. Le réduire à un usage urbain ou seulement vélotaf serait une erreur, il peut parfaitement être utilisé par des cyclistes sportifs même pour des cyclosportives très longues et sous la chaleur sans pour autant rogner sur leur sécurité.

Photos : Sonam.cc et Matos Vélo