Présentation

La présentation 3D de ce sous-vêtement n'est pas sans rappeler les productions de chez X-Bionic.

Mais Biotex propose des produits nettement plus abordables puisque ce sous-vêtement Lupetto Icebreak est proposé au tarif de 69€.  Pour arriver à ce prix, le produit n'est pas fabriqué en Italie, l'étiquette mentionne simplement Union Européenne. Il est proposé en plusieurs coloris, toujours sur base de noir, mais avec du jaune comme ici, du rouge, du gris ou de l'orange.

Le Lupetto Icebreak est construit avec une encolure moyenne (pas de col très haut) et de multiples zones 3D à compression thermique différenciée, pour soutenir les muscles et s'adapter aux différentes zones du corps et à ses mouvements.

Pour le confort, ce maillot de corps ne présente aucune couture sur les côtés. Le tissu utilisé garde le corps au chaud et évacue l'humidité vers l'extérieur.

Au-delà de son rôle thermique, Biotex a conçu cette sous-souche avec des propriétés de compression 3D. Des propriétés visant à améliorer la récupération des muscles mais qui sera sans doute plus utile pour d'autres sports que le cyclisme.

La face interne du maillot montre toute l'étendue du travail réalisé sur ce produit, avec un gros travail de maillage visant à canaliser la transpiration mais aussi à créer des poches d'air pour garder l'air chaud.

Un sous-vêtement chaud

La coupe et le design dessinent les muscles sur torse et des bras, même si vous n'en avez pas. Mais comme on ne va tout de même pas rouler comme ça, ça ne dure que jusqu'à ce que vous mettiez une bonne veste en superposition.

Le confort est effectivement au niveau d'un sous-vêtement situé dans cette gamme de prix, mais avec l'effet compressif en plus. Si son intérêt me paraît plus que limité lors de la pratique cycliste, cela pourra en revanche être intéressant pour d'autres sports comme le trail, la course à pied ou le ski par exemple. L'effet compressif n'est pas gênant sur le vélo et la coupe du vêtement permet qu'il soit toujours parfaitement contre la peau.

Côté thermique, le Biotex Lupetto Icebreak est en effet chaud, mais difficile de parler d'une température d'utilisation jusqu'à -15°C. Car comme déjà indiqué en introduction, à ce niveau de froid, on ne trouve plus de cycliste dehors sur leur vélo, et ce sont surtout les couches au-dessus de cette première couche qui devront être efficaces. Son col monte suffisamment haut pour assurer une bonne protection.

Mais il fait clairement partie des sous couches très chaudes à posséder dans sa garde cuissards (oui, j'ai le droit d'inventer des mots !) pour tous ceux qui souhaitent rouler tout l'hiver. Et même au printemps, lorsque les températures avoisinent les 13/14°C, il reste largement supportable et l'évacuation de la sueur se fait correctement, de sorte que l'on ne finit pas trempé.

Bilan

Si certains produits de marques concurrentes font aussi bien que ce Biotex Lupetto Icebreak en termes de chaleur pour un prix équivalent (pour rappel, 69€), ce dernier se montre plus technique avec effet compressif et un look très sympa.

Ceux qui pratiquent à la fois le cyclisme mais aussi d'autres sports où ce type de produit est utilisé seront ravis d'avoir une seule pièce pour plusieurs activités.