Présentation

Disponible en 4 coloris, bleu marine (modèle testé ici), noir, bleu ou rouge, le Climber's 3.0 SL est proposé en 4 tailles, S, M L et XL. J'ai opté pour une taille L habituelle. Comme souvent chez Castelli, ce maillot est très près du corps.

Très léger donc, il est construit avec des tissus dits ouverts, et cela se voit. Une sorte de tissu mesh, qui n'absorbe pas l'eau, à tel point que certains coureurs l'utilisent même les jours de pluie pour éviter de retenir l'humidité.

Les manches sont assez longues, pas étonnant, ce Climber's 3.0 SL utilise le même patron que l'Aero Race, le maillot aéro de la gamme. On a donc droit à des manches longues et un col très bas.

Castelli a opté pour un tissu Flusso 3D sur le devant et les manches et un dos StradaPro 3D pour la respirabilité. Ce dernier bloque plus de 90% des rayons UV, une bonne nouvelle pour ceux qui ne portent pas de sous-vêtement sous leur maillot.

La partie arrière du maillot est plus longue, permettant de garder le maillot en place autour de la taille et créant un emplacement parfait pour les poches. Ce n'est pas une "queue de canard" comme on peut le trouver sur certaines vestes pluies pour protéger les fesses des projections d'eau, mais il y a bien quelques centimètres de plus.

La poche centrale (3 poches au total sont présentes) en profite pour être très profonde, idéale pour stocker même les smartphones les plus grands sans qu'ils ne dépassent.

La fermeture intégrale zippée est une YKK Vislon, un modèle réputé pour son endurance et sa fiabilité. Le curseur est agrémenté d'un logo Castelli en plastique permettant de l'attraper plus facilement.

Sur la route

Pas de doute, ce maillot Castelli Climber's 3.0 SL sera sans aucun doute un fidèle compagnon pour les plus chaudes journées. Et pas seulement si vous montez un ou des cols.

Pour l'avoir testé lors de sorties par plus de 30°C dans la plaine Toulousaine, c'est un véritable vent de fraîcheur qui se glisse sous ce maillot. Pour peu que vous ayez opté pour un sous-vêtement lui aussi très ventilé, vous ressentirez immédiatement les bienfaits de sa construction très légère.

Même quand la route monte et que le compteur affiche plus de 28°C, je n'ai quasiment pas eu besoin d'ouvrir la fermeture zip, c'est un signe. Car en général, dès que la route monte, l'effort se fait plus intense, la vitesse diminue et cela oblige à augmenter l'apport d'air frais en ouvrant le maillot.

Si vous venez à transpirer, ce maillot ne retient quasiment pas l'eau et sèche très très rapidement.

Si de face, le maillot semble très transparent, c'est nettement moins flagrant de dos. Le tissu utilisé sur l'arrière, qui bloque 90% des UV pour vous éviter des méchants coups de soleil, est légèrement plus épais. Et ce n'est de toutes façons pas sur la partie arrière que l'on a besoin du maximum de ventilation.

Le maillot tient parfaitement en place et la partie arrière basse, plus longue, est bien pensée. Si elle déstabilise un peu au début, elle ne gêne pas et permet d'avoir accès à des poches plus grandes. Que l'on soit assis ou en danseuse, le maillot est parfaitement ajusté et ne bouge pas.

Il n'y a finalement que les manches que je n'apprécie que moyennement. Non pour leur qualité de fabrication ou leur tenue, qui est parfaite, mais pour leur longueur. C'est bien sûr une question personnelle, un jugement totalement subjectif, mais la marque de bronzage quasiment au niveau du coude, ça ne passe pas. Si pour un coureur professionnel, ce n'est en général pas un problème, pour un amateur, cela pour déranger dès que l'on passe en mode "civil" avec un t-shirt ou pire, à la plage.

Bilan

Le maillot Castelli Climber's 3.0 SL facturé 89.95€ offre une réelle plus-value quand le thermomètre dépasse les 27/30°C. Dans ce cas, sa légèreté et son excellente ventilation sont véritablement bienvenus.

Avec une découpe sportive voire aérodynamique, il sera apprécié de nombreux cyclistes qui voudront affronter les pentes pyrénéennes, alpestres ou autre même lors des journées les plus chaudes, ces journées où le bitume fond sous vos pneus -ou boyaux - et où l'air que vous respirez brûle les bronches.

Il faudra simplement se faire aux manches, très longues. Si elles sont très confortables et sans doute aéro, elles laisseront des traces de bronzage vraiment très basses sur les bras. Il faudra assumer... ou adapter vos vêtements civils !