Présentation

Au niveau de son dessin, le Strym affiche une forme relativement ronde et compacte, avec des lignes très épurées.

Testé ici en jaune fluo, idéal pour être visible de loin, il est aussi disponible dans 7 autres coloris un peu plus discrets : Bleu navy, bleu / orange, noir / rose, rouge brillant, gris foncé, blanc mat et enfin, noir mat.

Tous les modèles sont proposés au prix public de 99€. A ce tarif, le casque n'est pas fabriqué en Italie, mais en Chine. Néanmoins, les finitions sont très bonnes avec une parfaite maîtrise du concept In-Mold, sans aucune trace de colle. Seul l'autocollant du logo Rudy Project collé sur le devant au centre semble vouloir déjà prendre la poudre d'escampette au bout de 2 mois.

Côté ventilation, le Strym dispose de 16 ouïes de ventilation réparties un peu partout sur la surface du casque. L'intérieur du casque est conçu pour favoriser la circulation de l'air grâce à des canaux stratégiquement placés. La mousse interne permet de réduire la transpiration et les mauvaises odeurs. Un filet anti-moustiques est également de la partie, ce que vous serez nombreux à apprécier.

En revanche, point de "port garage" pour les lunettes. Même si on peut ranger ses lunettes dans les orifices de ventilation placés sous l'autocollant RUDY Project, je ne peux assurer que toutes les lunettes y passent, ce n'est pas réellement prévu pour.

La forme interne du casque est relativement ronde, de sorte qu'une taille S/M me convient (55/58cm) là où bien souvent, il me faut passer sur la taille supérieure à cause des bords latéraux trop serrés. Dans cette taille S/M, le casque, annoncé à 250g, pèse précisément 243g.

Le système de serrage / réglage est dévolu au tout nouveau système de rétention RSR 10 qui assure un ajustement personnalisé et confortable et est réglable sur 7 niveaux en hauteur, laissant même, dans sa position la plus basse, de la place pour une éventuelle queue de cheval.

La boucle de fermeture est basique mais efficace et on trouve sur les côtés des diviseurs "Pro Side" qui se règlent très facilement en hauteur et laissent les sangles parfaitement à plat sur le visage, pour un confort optimal.

Enfin, pour parfaire la sécurité, un élément réfléchissant est disposé à l'arrière du casque et ce, sur tous les coloris. C'est toujours bon à prendre.

Sur la tête

Pour ce paragraphe, je vous laisse juge, mais le Strym, relativement compact, je fais pas "tête de champignon comme d'autres casques. Même en jaune, il reste plutôt sobre une fois sur la tête.

Sur la route

Je ne vais pas y aller par 4 chemins, le Strym est un très bon casque, sans défaut apparent, tout au moins sur la période d'essai qui s'est étalée de fin novembre à fin janvier.

Avec un tarif sous les 100€, on aurait pu s'attendre à devoir faire quelques concessions sur le confort notamment, que nenni, le Strym se montre très facile à régler et reste confortable même après plus de 3 heures de selle.

La ventilation est bonne, tout au moins sur la plage de températures rencontrées durant l'essai, jusqu'à 20°C. Le flux d'air ressenti au niveau du crâne promet une bonne efficacité même en été. Le rembourrage frontal minimise le processus de transpiration à l'intérieur du casque, ce qui améliore la circulation de l'air.

Même dans les bosses, je n'ai pas eu de sueur qui coule sur les écrans. Mais je ne manquerai pas de compléter cet article une fois les premières chaleurs arrivées.

Si les sangles ne sont pas les plus fines du marché, le fait qu'elles restent parfaitement à plat grâce aux diviseurs "Pro Side" fait qu'elles ne gênent pas.

Bilan

A seulement 99€, le casque Rudy Project Strym propose un casque sans défaut rédhibitoire, confortable et avec un design moderne, presque aéro. La marque italienne a su, pour un tarif à la portée de tous, mêler haute technologie, ventilation et confort.

A n'en pas douter, un casque que l'on devrait rencontrer dans les pelotons amateurs.