Comment ça marche ?

Bracelets-Mio-Link-Fuse-013.jpgLes bracelets MIO sont dotés de deux LED et d'une cellule photo-électrique (le tout développé en partenariat avec Philips) qui décèlent le volume de sang circulant sous la peau et donnent ainsi votre rythme cardiaque.

Les LED placées à l'arrière du bracelet projettent de la lumière sur la peau, ce qui permet à la cellule photo-électrique de détecter le flux sanguin.

Mio annonce une précision de près de 99% par rapport à un électrocardiogramme, que ce soit pendant des séances de running ou des entraînements à vélo à vive allure.

D'après une étude de validation réalisée par l'université de Maastricht, le capteur optique affiche une précision de -1 ± 0,3 bpm (de -0,5 à 0,8 bpm), ce qui le classe devant (p<0.001) les cardiofréquencemètre traditionnels à ceinture thoracique.

Mio Link

Bracelets-Mio-Link-Fuse-007.jpgBracelets-Mio-Link-Fuse-012.jpgLe Mio Link est le plus simple des bracelets de la marque et existe en jaune, gris et blanc (modèle testé ici). Il est en silicone, à la fois léger et confortable.

Sa seule fonction est de réaliser un suivi de la fréquence cardiaque qui est transmise via Bluetooth 4.0 ou ANT+ vers les smartphones et compteurs compatibles. Ainsi, vous pourrez par exemple le relier à votre application Strava sur votre smartphone et obtenir les infos cardiaques lors de vos entraînements.

L'autonomie varie entre 7 et 10h suivant l'utilisation et il est possible de visualiser la zone cardiaque via une LED clignotante qui change de couleur. Les zones de FC sont paramétrables via l'appli smartphone Mio GO.

Bracelets-Mio-Link-Fuse-008.jpgBracelets-Mio-Link-Fuse-009.jpgLa recharge du bracelet se fait via le port USB d'un ordinateur à l'aide de l'adaptateur fourni.Un adaptateur muni d'un aimant afin de faciliter la mise en place du bracelet.

La fixation sur le poignet est simple et précise grâce aux nombreux trous placés sur le bracelet. Il est conçu pour des tailles de poignets allant de 121 à 175mm. Les modèles gris et jaunes sont quant à eux disponibles dans une seconde taille, pour les poignets de 149-208mm.

Mio-Link-Velo.jpgUne version Mio Link vélo, bleue, est disponible pour 129€ et offre en plus la transmission des données ANT+ depuis divers capteurs (cadence de pédalage, vitesse, ...).

Cela permet de transmettre directement les données envoyées par les capteurs de vitesse et de cadence ANT+ vers les applis mobiles, les compteurs de vélo et les montres GPS.

Tous les modèles Mio Link sont étanches à 30m de profondeur et permettent d'avoir sa fréquence cardiaque même dans l'eau, ce qui devrait ravir nageurs et triathlètes.

 

Mio Fuse

Bracelets-Mio-Link-Fuse-002.jpgBracelets-Mio-Link-Fuse-005.jpgLe Mio Fuse est un modèle un peu plus évolué proposé à 150€ et qui offre plus de fonctions.

Il est équipé d'un écran tactile et personnalisable affichant l'heure, la fréquence cardiaque, la vitesse, les calories dépenses ou la distance.

Equipé d'une mémoire d'environ 20h, il est aussi possible de suivre 24h/24 vos activités (pas, calories, ...). Toutes ces données se synchronisent via l'application smartphone Mio GO.

Comme le Link, il est étanche jusqu'à 30m et permet donc un usage en toute tranquillité dans une piscine. Il est disponible en turquoise (modèle photographié) pour des poignets de 121-175mm ou rouge pour les poignets de 149-208mm.

Les zones de fréquence cardiaque sont configurables avec des diodes de couleur et des alertes par vibration.

Bracelets-Mio-Link-Fuse-010.jpgBracelets-Mio-Link-Fuse-003.jpgComme le Link, il se recharge via un adaptateur. Surprise, ce n'est pas le même que le Link. Celui du Fuse (en bas sur la photo) ne propose que deux connecteurs contre 3 pour le Link.

Dommage, un seul et même connecteur pour toute la gamme aurait été appréciable.

L'autonomie reste de 7 à 10h avec l'écran allumé et jusqu'à 20h si l'écran est éteint.

Seul regret concernant ce modèle, il ne communique pas par exemple avec Strava pour afficher les données de distance ou vitesse sur le bracelet. Seul des capteurs au sein du bracelet permettent de calculer le nombre de pas et d'en déduire vitesse, distance, ...

L'incorporation d'un GPS ou tout au moins la reprises des données en provenance d'applications smartphone serait à mon avis un plus.

Application Mio GO

MIO-GO-App.jpgL'application Mio GO permettant de suivre l'activité et de paramétrer les bracelets et est disponible aussi bien sur système Android que iOS (iPhone).

Voici quelques captures réalisées sur mon smartphone.

C'est assez basique et il manque (pour le moment) l'affichage de la courbe cardiaque. On a seulement la fréquence moyenne et maxi qui s'affiche pour le moment.

En plus de cette application, les bracelets sont compatibles avec un grand nombre d'applications tierces comme Strava, Runtastic, Endomondo et bien d'autres dont vous retrouverez la liste complète ici.

Et si vous désirez savoir si votre compteur actuel supporte le bracelet MIO, rendez-vous ici.

Test sur la route

Bracelets-Mio-Link-vs-Polar-002.jpgPour réaliser le test, j'ai durant plusieurs sorties porté à la fois le bracelet (relié au compteur Sigma Rox 10.0 GPS) et la ceinture thoracique Polar (reliée à ma montre RS800Cx).

Avant de partir, il faut bien serrer le bracelet pour être certain qu'il ne bouge pas durant l'effort et notamment lors des changements de position (passage de la position assise à la position en danseuse). Mais une fois sur le vélo, on oublie complètement le bracelet.

Avantage de ces systèmes par rapport à la traditionnelle ceinture thoracique, inutile d'humidifier des électrodes pour être certain d'avoir la fréquence cardiaque. Etant donné qu'il s'agit d'une lecture optique, on met en place le bracelet Mio sans se poser de question.

J'ai même pu connecter à la fois mon compteur Sigma ROX 10.0 GPS situé sur le cintre et mon smartphone situé dans la poche arrière du maillot. Le signal n'est en rien perturbé, même avec le smartphone dans la poche.

Concernant la précision, sur mes 3 sorties test, j'ai à chaque fois eu le même écart de -1 pulsation de moyenne par rapport au Polar. La précision annoncée de -1 ± 0,3 bpm (de -0,5 à 0,8 bpm) est donc tout à fait respectée.

Voici les 3 différentes courbes obtenues sur ces 3 sorties. En rouge, le tracé bracelet Mio, en noir, le tracé Polar.

Ce que j'ai pu constater, c'est tout au plus une légère latence par rapport au Polar sur certaines accélérations du rythme cardiaque. Rien de dramatique, tout juste une ou deux secondes de délai. Et bien sûr, comme cela arrive parfois avec une ceinture, quelques loupés où les diodes ne semblent pas compter toutes les pulsations.

Mais on le voit sur les graphiques, ces erreurs sont vraiment à la marge. Ce qui m'a le plus surpris, c'est la précision à plus de 170 pulsations. J'ai toujours eu la même fréquence cardiaque maxi entre le Polar et le bracelet Mio. Assez étonnant de précision puisque à 180 pulsations minute, les diodes doivent capter 3 pulsations par seconde !

Une alternative fiable

Oui, ces bracelets sont fiables et sont donc une alternative très intéressante aux ceintures thoraciques parfois capricieuses (Garmin par exemple). Mais ils restent plus chers qu'une simple ceinture. Les nageurs et triathlètes y trouveront sans aucun doute un avantage pour suivre leur rythme cardiaque dans l'eau.

Les cyclistes n'y trouveront en revanche un intérêt que s'ils ne supportent pas la ceinture thoracique. Avantage aussi de ces bracelets, pas de pile à changer, il suffit de les recharger. Un avantage à prendre en compte par rapport aux solutions ceintures thoraciques où un changement de pile plus ou moins récurrent est nécessaire et coûteux à la longue.