Cette paire de roues est disponible en version pneus et boyaux.

  • Carbone pneus : avant 1'165 €, arrière 1'435 €, 780 et 900g (1680g)
  • Carbone boyaux : avant 1'035 €, arrière 1'265 €, 660 et 775g (1485g)
  • Disponible dès juillet avec corps Sram/Shimano ou Campagnolo, autocollants blancs ou noirs.

Zipp-303-Disc-3.jpgOn le voit sur les poids, l'adoption des disques ne permet malheureusement pas de réduire de façon drastique le poids des roues, bien au contraire, puisque la version pneus s'enrobe de 205g et la version boyaux de 230g. Des poids auxquels il faudra rajouter le poids des disques, des étriers, etc....

Un embonpoint lié à une nouvelle conception du rayonnage notamment qui doit supporter les contraintes du freinage à disques. Ainsi, alors que les 303 Firecrest traditionnelles adoptent un rayonnage à 18 rayons droits à l'avant et 24 rayons à l'arrière (croisés côté opposé à la roue libre), ces modèles pour disques sont en 24 rayons avant et arrière (croisés par deux à l'avant et par trois à l'arrière).

Bien entendu, le corps est compatible 11 vitesses et le moyeu arrière adopte des roulements surdimensionnés suisses. La géométrie des moyeux et le rayonnage croisé par trois ont été dessinés pour garantir une bonne fiabilité et une rigidité sans failles répondant aux exigences du freinage à disques. La hauteur de la jante est de 45mm. Une hauteur de jante plutôt polyvalente donc.
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Réel intérêt ?

Mais l'intérêt des freins à disques, que ce soit sur route ou cyclo-cross reste pour moi très limité.

Même si en cyclo-cross, le freinage en terrain gras et humide sera sans doute nettement plus performant, les risques pour un coureur de se blesser ou se brûler lors d'un portage du vélo ne sont pas à ignorer.

Idem sur la route où l'UCI n'a pas encore autorisé l'usage des disques....et d'après moi, ce n'est pas encore près de voir le jour. D'une, les coureurs n'y voient pas un réel intérêt et de deux, les risques là-aussi de blessures et de brûlures en cas de chutes en peloton sont à considérer.
Une chute à grande vitesse pourrait facilement trancher profondément la jambe ou le bras d'un coureur. N'oublions pas que c'est pour ces raisons notamment que les roues à bâtons (type Spinergy) sont interdites depuis plusieurs années par l'UCI lors des épreuves en ligne.