Pas de changement au niveau règlementaire :

L'équipement doit être d'un type vendu pour être utilisé par toute personne pratiquant le cyclisme en tant que sport.

Tout équipement en phase de développement et non encore disponible à l'achat (prototype) doit faire l'objet d'une demande d'autorisation auprès de la Cellule Matériel de l'UCI avant son utilisation. L'autorisation ne sera accordée que pour les équipements en phase finale de développement et dont la commercialisation aura lieu au plus tard 12 mois après la première utilisation en compétition. Le fabricant peut demander une seule prolongation du statut de prototype s'il est justifié par des raisons pertinentes.

L'UCI a tout de même rajouté une notion de prix raisonnable pour ne pas en faire, au final, un produit non accessible à tout le monde !

L'exigence de disponibilité commerciale doit être comprise comme un équipement devant être disponible à l'achat via un système de commande direct et accessible au public (que ce soit auprès du fabricant, du distributeur ou du détaillant). Dès qu'une commande est passée, la commande est confirmée dans les 30 jours et le matériel concerné est mis à disposition pour livraison dans un nouveau délai de 90 jours. En outre, le prix de vente au détail de l'équipement doit être annoncé publiquement, ne doit pas rendre l'équipement de facto indisponible au grand public et ne doit pas dépasser de manière déraisonnable la valeur marchande d'un équipement d'une norme similaire.

Aux fins d'identification du vélo pendant le Tour de France et le Tour de France Femmes avec Zwift, une étiquette RFID adhésive mesurant (L) 43 mm x (H) 18 mm protégée par une protection en silicone (non présente sur mes photos) seront appliquées sur la zone illustrée ci-contre.

Cette zone a été sélectionnée pour "dissimuler l'étiquette RFID à la vue du grand public" et la protéger des dommages potentiels causés par les solutions de nettoyage à haute pression.

Grâce à cette étiquette RFID, les contrôleurs UCI pourront rapidement savoir si le vélo est homologué ou pas.

 

Dorénavant, les équipes sont tenues de soumettre plus d’un mois à l’avance la liste des équipements qu’elles utiliseront (selon une liste fournie par l’UCI, tout élément d’équipement n’étant pas soumis à cette obligation). L’équipement sera ensuite contrôlé par l’UCI, qui donnera ou non son feu vert à son utilisation durant les courses. S’agissant des cadres, l'UCI a développé une étiquette inviolable utilisant une technologie d'identification par radiofréquence (RFID). Cette étiquette RFID sera placée sur les cadres les jours précédant les épreuves par des collaborateurs de l’UCI. L’étiquette sera scannée à intervalles aléatoires durant les courses afin de s'assurer que l'équipement utilisé est le même que celui enregistré quelques jours plus tôt. Une fois collée sur un vélo, l'étiquette RFID inviolable ne peut être retirée sans être détruite, ce qui la rend illisible par les scanners de l'UCI.

Si un vélo, casque ou autre n'a pas été enregistré auprès de l'UCI, il ne pourra pas être utilisé sur le Tour de France. Même si la marque a voulu passer outre l'enregistrement pour garder secret un nouveau modèle.

A noter que l'UCI a prévu de pouvoir équiper de nouveaux vélos de cette étiquette en cas de chutes ou, par exemple, si un coureur se voit octroyé en cours d'épreuve d'un vélo personnalisé (jaune au hasard !). Les équipes n'ont donc pas à disposition les étiquettes RFID, chaque demande devant se faire désormais auprès des commissaires UCI qui apposeront eux-mêmes ces étiquettes après vérification.