Spécifications techniques

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Ce modèle 2015 conserve sur la roue arrière le rayonnage G3 spécifique à Campagnolo.

Une architecture de montage qui, par rapport aux roues traditionnelles, permet d'améliorer la transmission de l'énergie, de réduire les sollicitations des rayons sur le côté droit et d'augmenter la rigidité transversale.

En effet, dans la géométrie G3, le côté droit de la roue arrière comporte deux fois plus de rayons que le côté gauche. A l'avant, la roue possède un rayonnage traditionnel radial à 18 rayons.

Les moyeux sont en carbone et équipés des roulements CULT (billes en céramique et portées en acier Cronitect).

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Mais là où ce modèle 2015 se différencie des précédents millésimes, c'est au niveau de sa jante. Cette nouvelle jante présente une largeur de 24.2mm (contre 20,5mm pour l'ancienne) avec un profil plus en U. Les précédents modèles étaient plus étroits et présentaient un profil en V.

Le profil en U se révèle être plus aérodynamique et surtout moins sensible en cas de vent latéral.

La surface de freinage bénéficie d'un traitement 3D Diamant. Grâce à des outils de précision à pointe diamant, ce traitement élimine les imperfections causées par d'éventuels dépôts de résine et permet aux patins d'agir directement une surface uniforme.

Il en résulte un freinage plus progressif et plus constant tout en offrant des performances améliorées.

Le poids de cette version à boyaux est de seulement 1160g la paire pour un tarif de 2200€. La version Bora One 35, avec moyeux alu au lieu de carbone, est proposée à 1500€.

Comportement dynamique sur route

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Côté comportement, il est certain que la Bora est une valeur sûre. Première fois que je roule sur des Campagnolo Bora et je n'ai pas été déçu.

Esthétiquement, cela rajoute un côté sportif au vélo. Moins que les Bora 50, mais à mon avis, les Bora 35 sont nettement plus polyvalentes pour la plupart des cyclosportifs.

Ces Bora se révèlent à la fois très rigides latéralement mais conservent tout de même un confort appréciable lors des longues sorties. Un confort que l'on peut aussi mettre au crédit des boyaux en 25mm de large gonflés à 7 bars.

Leur faible masse les rend facile en côte. A 1160g la paire, ce ne sont pas elles qui vous freineront. Même lors de fortes accélérations en danseuse, ça ne bouge pas, là où d'autres roues seraient venues lécher les patins.

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Sur le plat, on ressent un peu moins l'inertie qu'offre une roue de 50mm de haut, mais au-dessus de 35/40km/h, on conserve plus facilement sa vitesse. Vent de côté, le profil U fait des merveilles et même en cas de fortes rafales, ça ne bouge pas trop.

En roue-libre, le moyeu arrière reste assez discret. Juste ce qu'il faut pour qu'on l'entende, mais le bruit reste assez sourd pour ne pas être gênant.

En descente, pas de surprise, les Bora sont sûres et se placent au millimètre.

Côté freinage, j'ai utilisé les roues uniquement avec les patins Campagnolo. Le freinage est bon et constant tout en restant très modulable. Mais le mordant et la puissance de décélération reste en deçà de roues Mavic. Mais si je devais oser un classement, les Campagnolo Bora arriveraient certainement en seconde position derrière les roues Mavic.

Sous la pluie, ça reste correct pour une jante carbone. En anticipant un peu par rapport à une jante alu, aucun problème notoire.

Côté roulements, ça tourne parfaitement, mais difficile à vrai dire de savoir si les roulements céramiques apportent un plus par rapport aux Bora One.

Bilan

La qualité légendaire des roues Campagnolo Bora n'est pas usurpée. En 35mm, les roues sont à l'aise dans tous les domaines sans être trop exigeantes comme pourraient l'être des Bora 50 en bosse.

Reste le tarif, haut de gamme, avec les 2200€ demandés pour cette version Ultra. La version Bora One 35, avec moyeux alu en lieu et place du carbone, proposée à 1500€, est sans doute un très bon choix pour les portefeuilles moins garnis.

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