Sa volonté de mondialisation s'est étendue à la culture de l'entreprise. En 1998, il a fait de l'anglais la langue officielle et a dispensé des cours aux employés, une décision qui, selon lui, découlait de "vouloir créer une équipe Shimano dans le vrai sens du terme."

La mort de Yoshizo Shimano survient peu de temps le 100e anniversaire du fabricant en mars 2021. L'entreprise était à l'origine spécialisée dans la métallurgie, basée à Sakai, une ville près d'Osaka qui a formé des forgerons et des couteliers depuis des générations. Voilà qui explique aussi en partie pourquoi Shimano ne succombe pas à tout prix au carbone pour la production de ses groupes.

Yoshizo est devenu le quatrième président de l'entreprise en 1995, après ses deux frères aînés, Shozo et Keizo. Sous la direction de ses frères, l'entreprise est devenue respectée parmi les amateurs de vélo du monde entier, se hissant au niveau de Campagnolo.

Les ventes à l'étranger représentent désormais environ 90% de ses quelque 3 ​​milliards d'euros de revenus. Les pièces de vélo et le matériel de pêche sont ses deux principales gammes de produits, mais l'entreprise fabrique également des clubs de golf et d'autres produits.

Alors que l'entreprise entre dans son deuxième siècle, les vélos électriques, un domaine qui représentait environ 10% du segment des composants de vélo de Shimano l'an dernier, sont en nette progression et la marque se rapproche du leader du marché, Bosch.

Une diversification qui permet à la marque de compenser les plus faibles ventes de pièces sur les vélos dits "musculaires".