Présentation

Le design de l'écran de ces Oakley n'est pas sans rappeler celui des M2 Frame, qui étaient une réinterprétation des iconiques M Frame portées par Greg Lemond dans les années 90.

Mais le design a depuis largement évolué, aussi bien au niveau des branches que de l'écran. Un écran conçu en se basant sur les études aérodynamiques et ergonomiques.

Un champ de vision élargi tout en ayant cette forme particulière sur le bas qui minimise l'écrasement des joues. La ventilation se fait via deux entrées d'air placées sur le haut de l'écran, au centre. Mais la découpe de l'écran sur la partie extérieure participe aussi à un bon flux d'air.

Côté maintien, on retrouve les traditionnelles plaquettes de nez en Unobtainium et les manchons moulés, qui garantissent une bonne adhérence.

L'occasion de découvrir le design si particulier des branches au niveau le plus proche de l'écran. Un véritable effet de style qui est la signature de ce modèle Sphaera, dans le plus pur style Oakley.

Et bien sûr, impossible de ne pas parler de l'écran Prizm. Pour cet essai, Oakley m'a fourni une paire avec un écran prizm road jade, avec une couleur de base rose mais très discrète.

15% de transmission lumineuse, ces lunettes sont clairement conçues pour les journées lumineuses. Pour rappel, la technologie de verres Prizm est conçue pour accentuer les couleurs et les contrastes afin de mieux discerner les détails.

Dans cette version, les Sphaera Slash sont vendues 214 €. Si vous optez pour les versions munies en plus d'un effet polarisant, il vous en coûtera 264 €.

Sur la route

J'avais peur que la relative étroitesse de l'écran, par rapport à ce qui se fait aujourd'hui, soit pénalisante pour ces Sphaera Slash, mais il n'en est rien.

La protection des yeux reste de très haut niveau et le design Slash laisse en effet beaucoup de dégagement au niveau des joues même si je dois avouer que je n'ai jamais eu de problème avec d'autres modèles de lunettes.

Le champ de vision est toujours très large et la monture se montre si discrète que même en position aéro, elle ne gêne pas.

Le confort est excellent, avec les plaquettes de nez en Unobtainium et les manchons moulés qui assurent un excellent maintien sur le nez et le crâne sans nécessiter une trop grande pression qui pourrait être gênante à la longue.

Cette version Prizm road jade accentue bel et bien les couleurs et contrastes, mais sans aller dans l'excès. C'est particulièrement visible sur les couleurs bleues, vert et rouge.

De quoi mieux distinguer les détails.


Bilan

Ce modèle Sphaera Slash ravira tous les cyclistes qui veulent à la fois des lunettes modernes, technologiques, mais sans pour autant tomber sur des écrans XXL qui ne leur plaisent pas.

En cela, ce modèle arrive à conjuguer style moderne avec un écran relativement compact, digne de ce que l'on pouvait avoir dans les années 90, mais avec une technologie d'écran Prizm tout ce qu'il y a de plus moderne et confortable.

Alors oui, le tarif, situé entre 204 et 264 € en fonction de la technologie et couleur d'écran choisie reste élevé, mais Oakley s'est toujours positionné comme une marque premium et ces Sphaera Slash ne dérogent pas à la règle.