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Aircode SL

Comme dit plus haut, c'est la diminution de poids qui était visée pour cette nouvelle génération d'Aircode. Le cadre perd 90g et la fourche, de son côté, s'allège de 20g.

Des gains obtenus par la réduction du nombre de couches de carbone sur le tube de selle et le tube de direction.

Pour le reste, l'Aircode SL conserve un profil Kamm Tail pour le tube diagonal et le tubede selle, une douille de direction affinée et une potence semi-intégrée ainsi qu'un frein avant de type direct-mount.

Le frein arrière a définitivement oublié l'emplacement sous les bases pour retrouver sa place au niveau des haubans.

Xelius SL

Si on n'y prend pas garde, un oeil non averti pourrait rapidement confondre ce Xelius SL avec un Pulsium, tout au moins au niveau du "raccord" entre le tube de selle et le tube horizontal.

Si l'Aircode SL demeure inchangé esthétiquement par rapport à l'Aircode, le Xelius SL, de son côté, rompt carrément avec le design de son prédécesseur.

Le cadre est totalement nouveau pour améliorer la rigidité tout en diminuant son poids. Pour cela, il fallait repenser le vélo dans son intégralité et repartir d'une feuille blanche.

Ce Xelius SL combine fibres de carbone 24t et 30t pour la résistance à la fatigue avec des fibres 40t et 46t pour la rigidité. Même l'Aircode SL n'a pas droit à cette fibre 46t, la plus rigide utilisée par Lapierre.

Les bases sont plus courtes (405mm), mais c'est surtout au niveau de la "jonction" entre le triangle arrière et le tube de selle qu'il y a de la nouveauté.

"Jonction" entre guillemets, car il n'y a en fait aucune jonction entre les haubans et le tube de selle. Les haubans sont reliés directement au tube horizontal. C'est par ce procédé, appelé 3D Tubular Technology, que le gain de poids est le plus important.

Il n’y a plus de contraintes avec le tube de selle en raison du poids du pilote placé sur elle, ce qui permet de diminuer l'épaisseur de carbone. Un procédé qui aurait pour autre conséquence une légère flexion, améliorant par là même le confort du vélo.

Profitant du développement de ce Xelius SL, la mise en place de la batterie pour les groupes électroniques Di2 a été améliorée grâce à la technologie Trap Door (TDT). La batterie Di2 est insérée dans un support placé dans le tube diagonal près du boitier de pédalier.

Le TDT permet à la fois un accès facile à la batterie pour son entretien et un centre de gravité plus bas.

Pulsium

Le Pulsium est pour sa part inchangé par rapport à la version 2015, si ce n'est quelques changements au niveau de la cosmétique.

Un vélo orienté endurance et terrains pavés grâce à la technologie SAT (Shock Absorption Technology), une bague élastomère qui absorbe les déformations entre tube de selle et tube supérieur.

L'adoption d'une tige de selle de 27.2mm permet aussi une déformation supérieure de 27% par rapport aux précédents Sensium.

A noter que le Pulsium accepte des pneus jusqu'à 32mm de section.

Sensium Disc

Enfin, le Sensium arrive avec deux versions équipées de freins à disques.

Le Sensium 500 Disc, qui existait déjà, mais équipé d'un groupe Ultegra, sera désormais équipé d'un groupe Shimano 105 mécanique.

C'est le Sensium 700 Disc qui sera désormais équipé du groupe Ultegra Di2 avec freinage à disques.

Codification de gamme simplifiée

Pour cette gamme 2016, Lapierre a simplifié la codification de sa gamme, puisque chaque modèle de vélo reprend le même chiffre en fonction du groupe dont il est équipé :

Crédit photo : Jean-Luc Armand